Décryptage

5 bonnes raisons d’être expert-comptable

Expert-Comptable
Expert-Comptable © plainpicture/Hero Images
Par Étienne Gless, publié le 18 décembre 2015
1 min

Le métier d'expert-comptable vous attire mais l'idée "poussiéreuse" de l'homme à petites lunettes accroché à sa calculette vous rebute ? Voici 5 bonnes raisons de choisir cette profession qui, bien au-delà des clichés, permet une grande autonomie et ne connaît pas le chômage.

1. Être votre propre patron

La France compte plus de 16.000 experts comptables. Ils exercent soit en libéral soit comme salarié dans une entreprise. Avant d'ouvrir votre propre cabinet, il vaut mieux avoir travaillé quelques années en tant que salarié dans une société. Être à son compte demande un grand sens des responsabilités et de posséder de nombreux contacts. Vous serez autonome et organiserez votre emploi du temps avec vos clients. Vous pouvez vous associer à d'autres experts comptables. Le métier peut s'exercer dans le secteur public ou en association de gestion et comptabilité. Une profession prenante avec des horaires irréguliers et de nombreux déplacements, où il faut savoir concilier vie professionnelle et vie personnelle.

2. Pas besoin d'être super-calé en maths

Bien sûr, hors de question d'être fâché avec les chiffres. Mais nul besoin d'avoir la bosse des maths. Spécialiste des finances de l'entreprise, l'expert-comptable ne se limite pas à en établir les comptes. Une grande partie de l'activité consiste à informer et à conseiller les clients : entreprises, associations ou bien collectivités. Le métier exige de savoir bien rédiger et communiquer. Si vous excellez en maths, vous apprécierez le contrôle de gestion ou le calcul des coûts de revient. Sinon, vous trouverez de l'intérêt dans les autres domaines du métier : droit des sociétés, fiscalité, stratégie d'entreprise... Un job polyvalent !

3. Travailler plus sur le terrain

Oubliez l'image de l'expert-comptable seul à son bureau derrière ses gros dossiers et avec sa calculette pour unique horizon. Votre quotidien est high-tech et on line. Le plus souvent, vous n'avez pas à saisir les chiffres mais à les analyser. Vous exercez votre métier en vous déplaçant chez les clients, armé d'une tablette ou d'un ordinateur portable. Vous devrez vous familiariser avec les logiciels de pointe du secteur. Vous passerez l'essentiel de votre temps l'oreille collée à votre smartphone à répondre aux questions et aux demandes de conseils des clients. Aucun risque de routine !

4. Avoir un bon salaire dès vos débuts dans la vie active

Un expert-comptable gagne globalement bien sa vie : en moyenne 63.300 brut par an. Les revenus varient en fonction de votre expérience professionnelle et des conditions d'exercice du métier : en entreprise, en cabinet d'expertise comptable ou dans le secteur public. Si vous débutez à votre compte après les trois ans de stage, vous gagnerez environ 5.000 € brut par mois. Par exemple, une experte-comptable stagiaire dans un cabinet à Caen (14), perçoit actuellement 2.300 € brut par mois.

5. Profiter d'un stage rémunéré

Peu de métiers permettent d'exercer avant même d'être diplômé. C'est le cas dans le cursus d'études d'expert-comptable. Après le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) de niveau master (bac + 5), vous devrez effectuer un stage pratique de trois ans, rémunéré, durant lequel vous seront confiées d'importantes responsabilités. En effet, à l'issue du DSCG, vous aurez acquis des compétences en audit et vous serez à même d'aider les entreprises à prendre des décisions stratégiques. À la fin de ce stage, vous devrez passer l'examen final constitué de trois épreuves, dont la soutenance d'un mémoire, pour obtenir le DEC, diplôme d'expertise comptable (bac + 8).

Les différentes filières de formation
Pas de voie unique pour se former au métier. On peut démarrer avec un bac ES, S, STMG (sciences et techniques du management et de la gestion, option CFE, comptabilité et finance de l'entreprise) ou parfois un bac L, option maths. Le DCG (bac + 3) comporte des matières théoriques (maths, économie...) et techniques (comptabilité, fiscalité, droit, gestion...). En DSCG (bac + 5), vous approfondirez vos connaissances. Puis, vous effectuerez un stage de trois ans rémunéré dans un cabinet professionnel avant de passer les épreuves finales menant au DEC (bac + 8).



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