Décryptage

À la découverte des métiers phares de la production industrielle dans WorldSkills, la série !

Proposé par OPCO 2i

A la découverte des métiers phares de la production industrielle
A la découverte des métiers phares de la production industrielle © Adobe
Par L'Etudiant Fab, publié le 08 juin 2023
7 min

Ingénieur en mécanique, ingénieur en mécatronique, usineur… Trois métiers mis à l’honneur dans WorldSkills, la série, le docu immersif qui buzze sur YouTube. Le pitch ? Champions de France de production industrielle par équipe, Augustin, Luc et Thierry visent désormais l’or mondial au sein de WorldSkills, la plus grande compétition de métiers au monde. Mais pour y parvenir, ils vont devoir déjouer pas mal d’obstacles…

WorldSkills, c’est la compétition mondiale des métiers. Un événement dédié aux jeunes de moins de 23 ans qui se réunissent pour mesurer leurs savoir-faire. WorldSkills, la série, de son côté, est une websérie qui suit de l’intérieur le parcours de jeunes Français qui rêvent de décrocher le Graal. Alors que la saison 1 se consacrait aux championnats de France, la saison 2, « L’Aventure mondiale », accompagne les nouveaux champions de France à l’occasion des finales internationales. De la préparation à la compétition, on ne perd pas une miette de chaque parcours. Zoom sur la catégorie « Production industrielle par équipe » à travers les performances et les métiers d’Augustin Probst, Luc Doppler et Thierry Humbert, respectivement ingénieur en mécanique, ingénieur en mécatronique et usineur.

Augustin, Luc et Thierry, les hommes-machines

La compétition de production industrielle est la discipline d’équipe par excellence. C’est une épreuve transversale qui aborde plusieurs métiers de l’industrie. On peut y retrouver de la Conception Assistée par Ordinateur (CAO), du Dessin Assisté par Ordinateur (DAO), du soudage, de la mécatronique, de l’usinage, de la programmation et de l’électronique.

Objectif de la compétition 2022 : construire de A à Z, en quatre jours seulement, une petite grue-robot capable de récupérer des objets, de franchir des obstacles et de les déposer à un autre endroit. Pour remporter sa première médaille dans la catégorie, la France peut compter sur une équipe de choc, championne de France en titre : Augustin, en charge de la conception en amont de la compétition, de la chaudronnerie, des soudures et du montage final, Luc, qui s’occupe de la création de la carte électronique du robot et de sa programmation, et Thierry, dédié à l’usinage des différentes pièces.

Pour sortir vainqueurs de la bataille des robots à Wrexham, au pays de Galles, ils doivent se défaire de la féroce concurrence asiatique, qui dispose de moyens financiers beaucoup plus importants et donc d’un entraînement bien plus complet, mais aussi trouver des parades aux imprévus de dernière minute, comme cette satanée batterie qui tombe en rade en pleine compétition.

Alors quel résultat pour nos Frenchies ? L’or, l’argent, le bronze, la tête à Toto ? Réponse sur YouTube. La série est également l’occasion de découvrir trois métiers qui ne connaissent pas la crise : ingénieur en mécanique, ingénieur en mécatronique et usineur.

Qui êtes-vous, l’ingénieur en mécanique, l’ingénieur en mécatronique et l’usineur ?

L’ingénieur en mécanique utilise les technologies de pointe pour créer de nouveaux produits, améliorer des produits existants, organiser leur fabrication, optimiser les moyens de production, assurer la maintenance et l’assistance technique de ses créations. Il peut exercer dans n’importe quelle industrie qui a recours à des systèmes mécaniques : automobile, aéronautique et spatial, armement, construction navale, mécanique et biomécanique, métallurgie, énergie, ferroviaire, robotique. Scientifique de formation, il doit aussi se montrer inventif, à l’aise avec le travail en équipe et extrêmement rigoureux. C’est un métier où l’à-peu-près n’a pas sa place.
L’ingénieur en mécatronique conçoit, développe et assure la maintenance de systèmes automatisés miniaturisés, utilisant l’électronique, l’informatique et la mécanique. Puisque ces systèmes sont présents absolument partout, il peut travailler absolument partout, mais force est de constater que les recrutements sont encore plus importants dans l’aéronautique, le transport, l’énergie et la défense. Logique, rigoureux et créatif, l’ingénieur en mécatronique sait aussi travailler en équipe.

L’usineur, quant à lui, règle et entretient des machines mécaniques à commandes numériques qui fabriquent des pièces pensées par les ingénieurs. C’est un métier de précision, très technologique. Ses missions principales ? Détermination du processus de fabrication et des outils et réglage des machines. On le trouve dans tous les secteurs industriels, en particulier ceux qui nécessitent une bonne dose de perfectionnisme : automobile, armement, construction navale ou ferroviaire… L’usineur dispose d’une appétence pour les nouvelles technologies, mais aussi pour le travail manuel.

Voir la préparation d’Augustin, Luc et Thierry :

Des métiers porteurs

Ces trois métiers sont très recherchés dans tous les secteurs industriels.

L’ingénieur en mécanique peut espérer un salaire entre 2500 euros et 3000 euros brut par mois en début de carrière. Il peut évoluer vers des postes de management ou d’ingénierie commerciale.

L’ingénieur en mécatronique gagne sensiblement la même chose que son homologue en mécanique en début de carrière. Il peut évoluer vers un métier de chef de projet ou vers des métiers de la production, des procédés ou de la Recherche & développement (R&D).

L’usineur perçoit environ 1800 euros en début de carrière. Il peut évoluer en tant que chef d’atelier ou chef d’équipe ou se diriger vers des métiers de technicien Qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE), technicien qualité ou technicien R&D.

Comment se former à ces métiers ?

Pour devenir ingénieur en mécanique ou en mécatronique, il faut déjà avoir obtenu un bac scientifique, puis un diplôme d’ingénieur en filière mécanique ou mécatronique. Les Instituts des techniques d’ingénieur de l’industrie (ITII) Lyon, Pays de la Loire, Champagne-Ardenne, Auvergne, Lorraine, Loire, Aquitaine, PACA, Franche-Comté, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais, Centre-Val de Loire, Deux Savoies, Île-de-France, Midi-Pyrénées, Alsace, Normandie, Bourgogne, Picardie peuvent vous proposer des formations d’ingénieur dans ces filières. À noter que le métier d’ingénieur en mécatronique est également accessible avec un master universitaire en mécatronique. Le métier d’usineur, de son côté, implique l’obtention d’un bac pro TRPM ou Technicien en réalisation de produits mécaniques (ancien bac pro Technicien d’usinage), dispensé dans la plupart des Pôles formation UIMM et d’un BTS CPRP (Conception des processus de réalisation de produits), dispensé également dans la plupart des Pôles formation UIMM.

Bien entendu, l’apprentissage est de mise dans toutes ces formations, ce qui permet d’avoir un salaire, de financer ses études, de gagner en indépendance et de faciliter encore plus son insertion professionnelle, car bon nombre d’apprentissages débouchent sur des embauches.

Au-delà de ces trois métiers de la production industrielle, la série met en avant de nombreux autres métiers industriels (maintenance aéronautique, modélisme, tournage, soudage), à découvrir dès maintenant sur la chaîne YouTube WorldSkills, la série ou https://www.worldskills-laserie.fr.

Cette websérie documentaire est produite par OPCO 2I, l’opérateur de compétences et formation du secteur interindustriel avec le soutien de l’UIMM et de l’UIT. Parmi ses missions : informer, conseiller et accompagner le jeune dans son projet professionnel, sa formation et son apprentissage.

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