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Décryptage

Bienvenue dans l’industrie du futur !

Proposé par Avec l’Industrie®

Bienvenue dans l’industrie du futur !
Bienvenue dans l’industrie du futur ! © Avec l'Industrie®
Par L'Etudiant Fab, publié le 23 janvier 2025
7 min

« Avec l’industrie® », une marque inter industrielle qui promeut les métiers de l'industrie, vous emmène visiter des sites industriels où le futur est déjà bien présent.

Les clichés ont la vie dure, et c’est encore plus vrai dans l’industrie. Pourtant le secteur a commencé sa mue il y a un moment déjà.  Clairement aujourd’hui le cadre de travail dans l’industrie n’a plus rien à voir avec Germinal. Pour s’en convaincre, « Avec l’industrie® » vous propose une visite guidée de l’entreprise AMI : cette entreprise de métallerie et de peinture industrielle est labélisée « Entreprise du futur ». Elle est le symbole d’une lame de fond qui a complètement remodelé le visage de l’industrie.

1. Un cadre de travail agréable

La saleté et les traces de charbon (coucou Émile Zola), on oublie ! Dans l’industrie d’aujourd’hui les salariés évoluent dans des environnements propres. L’heure est à la technique et à la précision, il n’y a plus la place pour le capharnaüm. Et les nombreuses normes d’hygiène et de sécurité que doivent respecter les entreprises sont là pour le rappeler.

Quand on entre chez AMI on est immédiatement frappé par la luminosité des lieux, une lumière naturelle. Il faut dire que l’architecture du bâtiment a été pensée pour. « L’usine date de 2019, on voulait apporter du confort lumineux aux équipes. L’orientation du bâtiment et la toiture en shed permettent de profiter d’une lumière naturelle, sans éblouissement. On a aussi beaucoup travaillé l’isolation thermique et acoustique pour offrir à nos équipes une température agréable quelle que soit la saison, et un environnement le moins bruyant possible » précise Guy Crozet, le dirigeant.

2. Le bien-être des salariés au cœur des préoccupations

Les métiers industriels sont en tension, et les entreprises mettent les bouchées doubles pour garder leurs salariés. Cela passe par le bien-être de ces derniers.

Chez AMI par exemple, les équipes profitent de protections auditives personnalisées, les soudeurs ne sont pas exposés aux fumées de soudage grâce à une hotte et à un bras aspirant, et ils bénéficient également d’un éclairage doublé pour ne pas se fatiguer les yeux. « On privilégie le bien-être au quotidien, on essaye aussi de proposer des activités sportives aux opérateurs » poursuit le chef d’entreprise.

Mais là où AMI est véritablement précurseur, c’est sur son mode de management. Une méthode qui commence déjà à faire des émules : « Chez nous il n’y a pas de hiérarchie. Pas de chef d’atelier, pas de chef d’usine. On fonctionne par petits groupes de métiers. Chaque petit groupe est autonome sur l’entretien des machines, l’achat d’outillage, le choix du matériel. D’un point de vue informatique, quand on saisit une commande, 10 mn après toutes les tâches sont déjà réparties entre chacun. Cette méthode responsabilise les salariés, ça donne du sens à leur métier, et l’absence de hiérarchie évite les conflits. Je veux que quand les salariés rentrent chez eux, ils aient envie de parler de leur journée à leurs enfants. Si les enfants voient leurs parents rentrer en étant fiers, ça va changer le rapport au travail des prochaines générations » ajoute Guy Crozet.

3. Un secteur ouvert à tous

Non l’industrie n’est pas réservée qu’aux hommes avec des gros bras et des chemises de bucheron. Grâce à l’automatisation, les femmes y ont toute leur place. De nombreuses entreprises ont intégré les cobots et les exosquelettes. « Nous avons un niveau d’automatisation très élevé » abonde Le dirigeant d’AMI. « Par exemple les tôles, notre matière première, sont entièrement gérées par notre magasin automatique qui alimente directement les machines. Il n’y a aucune manipulation manuelle, ça évite les risques d’accident ». Le dirigeant regrette toutefois la faible représentation des femmes dans ses effectifs : « Il n’y a aucune raison que les femmes travaillent moins bien que les hommes, d’ailleurs on a eu une soudeuse exceptionnelle. Mais c’est juste que peu de femmes suivent des formations techniques, il y a un problème d’orientation et de formation au niveau de l’Éducation Nationale. »

« Par ailleurs il y a de nombreuses technologies et machines qui ne sont pas enseignées à l’école » ajoute-t-il. Conséquence : les entreprises recrutent puis forment elles-mêmes leurs salariés. La transmission entre les générations est d’ailleurs très développée dans le secteur industriel. Il n’y a donc pas forcément besoin de prérequis pour intégrer l’industrie, l’envie d’apprendre suffit.

4. Des métiers gratifiants et correctement gratifiés

Les applications de l’industrie sont illimitées et toujours passionnantes. On y conçoit des objets du quotidien bien-sûr, comme chez O-I à Béziers par exemple, où on fabrique du verre que l’on retrouve absolument partout dans nos maisons.

Mais l’industrie est aussi plus que jamais une vitrine du savoir-faire technologique français. Et il n’est pas rare de contribuer à fabriquer des pièces de haute technologie dont l’utilisation fait rêver. Chez Latitude à Reims, on fabrique des fusées pour envoyer des satellites dans l’espace. Et chez AMI, on produit à la fois des pièces du quotidien et des pièces utilisées ensuite dans les avions Rafales. Dans un cas comme dans l’autre, on conçoit du concret, et on peut en être fier.

Côté rémunération, le salaire brut mensuel moyen dans l’industrie se situe aux alentours de 2400 € par mois, et les possibilités d’évolution sont nombreuses. Certains métiers sont même particulièrement en tension, et donc particulièrement bien rémunérés, comme le métier de soudeur.

5. La protection de l’environnement en fil rouge

S’il y a un secteur où la réduction de l’empreinte carbone est une priorité, c’est bien le secteur industriel. Un peu partout en France, les solutions fleurissent.

Cela passe bien entendu par le circuit court, les entreprises se fournissent auprès de partenaires locaux. « Nous nous fournissons en matières premières auprès d’ArcelorMittal, à Rennes près de chez nous. Quant à notre peinture, elle est fabriquée dans la Loire » précise Guy Crozet. Cela passe aussi par le recyclage des déchets industriels. Chez AMI par exemple, tous les métaux sont recyclés, et les surplus de poudre de peinture sont récupérés et revalorisés.

Cela passe enfin par le circuit fermé. Et en la matière AMI pourrait bientôt inspirer bon nombre d’entreprises : « Nous avions des compresseurs pour fournir de l’air comprimé à nos machines, ce qui générait de la chaleur qui partait ensuite aux étoiles… D’un autre côté, nous achetions du gaz pour chauffer notre atelier de métallerie. On s’est dit qu’il y avait un truc à faire. On a mis au point un système permettant de récupérer la chaleur de toute l’activité peinture pour chauffer l’atelier métallerie. On a poursuivi sur cette lancée et on a mis en place une boucle énergétique avec 6 autres entreprises voisines. C’est la plus grosse boucle énergétique industrielle en France. On produit de l’électricité via des panneaux photovoltaïques. Cette boucle subvient à 30% de nos besoins et on espère monter prochainement à 60%. Côté consommation d’eau, on fonctionne aussi en circuit fermé intra AMI, notre consommation d’eau quotidienne est celle d’une famille, et encore, elle est principalement liée à l’évaporation ».

Pour en savoir plus sur le secteur industriel, un secteur résolument tourné vers l’avenir, rendez-vous sur aveclindustrie.fr.

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