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Décryptage

Comment travailler dans un aéroport : les métiers

Les métiers dans un aéroport
Les métiers dans un aéroport © Létudiant
Par Séverine Maestri, publié le 11 septembre 2024
19 min

Si les aéroports internationaux ont l’allure de vraies villes dans la ville, les plus petits sont également des lieux dynamiques qui emploient une grande variété de professionnels pour assurer leur bon fonctionnement. Vous vous demandez quels métiers permettent de travailler dans un aéroport ? L’Etudiant vous embarque dans cet univers passionnant.

Des services aux passagers aux opérations aériennes, la phrase « bon voyage » est sans doute celle qu’un visiteur entend le plus souvent tout au long de son périple au sein de l’aéroport. De nombreux métiers, différents suivant la grandeur de celui-ci, participent au confort et à la sécurité des voyageurs. Passons-les en revue, des plus courants aux moins visibles.

Quels sont les métiers que l’on trouve dans un aéroport ? Liste

Tout périple débute au parking de l’aéroport. Il ne faut pas se perdre, surtout dans les grands aéroports constitués de plusieurs terminaux et qui possèdent plusieurs parkings. Des agents de stationnement accueillent les clients et surveillent les lieux jour et nuit. Une fois entré dans l’aéroport, d’autres professionnels vont se trouver sur le chemin du voyageur, jusqu’à la montée dans l’avion.

Tout commence au sol dans la zone de contrôle avant l’embarquement…

Sur la piste, à l’intérieur et autour de l’avion

Dans le ciel

Entre ciel et terre

L’agent de sûreté aéroportuaire

Quand voyage rime avec bagage, l’agent de sûreté aéroportuaire n’est pas loin. Équipé d’une machine à rayons X pour inspecter les bagages et d’un second appareil à rayons X (le magnétomètre) pour contrôler les voyageurs qui passent les portiques de sécurité, il s’assure ainsi qu’aucun objet dangereux n’est embarqué à bord de l’avion. En cas d’anomalie, il prévient les forces de l’ordre.

Contrôlant quelques 5 000 voyageurs par jour dans les grands aéroports, l’agent de sûreté est en état de vigilance permanent. Il doit d’ailleurs se soumettre régulièrement à des tests afin de vérifier son niveau de performance et de vigilance.

L’agent d’escale commercial

L’agent d’escale commercial remplit plusieurs rôles : accueil des passagers, aide à l'enregistrement pour le vol, émission des cartes d’embarquement, voire embarquement des passagers.

Comme l’explique Odile, qui fait partie des 85 000 personnes travaillant à Roissy, « je m’occupe du client avant ou après qu’il prenne l’avion. Mon bureau, c’est l’aéroport. Aucune journée ne se ressemble. Je peux prendre en charge les enfants voyageant seuls pour les conduire à leurs parents lorsqu’ils sortent de l’avion ou m’occuper de personnes en situation de handicap ayant besoin d’assistance, voire être sur la piste lorsqu’on embarque les voyageurs par bus ou navette ».

Agente d’escale commerciale depuis 8 ans pour une compagnie aérienne nationale, Odile apprécie la polyvalence de son métier. Sa réactivité et sa patience lui permettent de gérer des situations parfois tendues comme « l’hébergement des voyageurs en cas de vols annulés ou retardés, la prise en charge d’un client qui souhaite changer sa place, d’un autre qui arrive en retard, etc. ». Son Ipad professionnel à la main, Odile passe d’une tâche à l’autre. L’atout de l’agent d’escale commercial : « Une bonne résistance au stress et une capacité d’adaptation ». Et Odile de conclure : « Je fais ce métier avec d’autant plus de plaisir que j’aime voyager ».  

L’agent de nettoyage avion

Entre deux rotations d’avion, l’agent de nettoyage entre en piste ! Dès que le dernier voyageur a quitté l’appareil, il intervient au sein d’une équipe pour nettoyer l’avion.

Une vraie course contre la montre s’installe, le temps est compté - parfois guère plus de 30 minutes pour livrer un avion propre -.

Ses missions : récupérer les coussins et les couvertures usagées, nettoyer les tablettes, les espaces communs comme les toilettes et la mini-cuisine, désinfecter les ceintures de sécurité, passer l’aspirateur par terre, etc.

La particularité de ce métier : le travail s’effectue dans un espace restreint et confiné, et il faut être rapide et efficace.

L’agent de piste

L’agent de piste n’est jamais seul, mais fait partie d’une équipe de 3 ou 4 personnes dédiées aux opérations sur piste : il guide l’avion vers son emplacement après l’atterrissage, apporte les escaliers mobiles, charge et décharge les bagages en soute, donne le OK lorsque l’avion est prêt pour le départ.

Le travail de l’agent de piste débute dans les bureaux de la compagnie pour laquelle il travaille. Il y récupère le dossier de vol dans lequel sont consignées plusieurs informations essentielles : numéro de vol, destination/provenance, heure de décollage ou de départ prévue, nombre de passagers, plan de chargement avec l’emplacement de chaque élément à charger dans les différentes soutes (avant et arrière) de l’avion afin de répartir au mieux la charge. Il prévoit alors les palettes pour charger ou décharger les soutes de leurs bagages bien sûr, mais aussi des colis (ce qu’on appelle le frêt), des animaux, etc.

Ses interactions avec d’autres professionnels sont nombreuses : il renseigne le pilote sur la quantité restante de carburant dans le réservoir afin que celui-ci ajuste l’approvisionnement. Il est également en lien avec le service bagages qui l’informe en temps réel du nombre de bagages enregistrés, etc.

Le bagagiste-tractoriste

Sa principale tâche est de passer les bagages et les colis aux rayons X, puis de les acheminer jusqu’à la soute de l’avion, ou, inversement, de les décharger pour les amener vers le tapis roulant de livraison des bagages ou des marchandises.

Lors de correspondances, il transporte les bagages d’un avion a un autre. Son outil de travail : un tracteur piste. En lien avec ses collègues, il informe aussi régulièrement son chef d’équipe de l’avancement des opérations ainsi que des éventuels problèmes rencontrés. Les agents de piste prennent ensuite son relais pour charger les bagages en soute.

Le mécanicien avion de piste

Le mécanicien avion effectue des opérations de maintenance prédictive et corrective sur les avions avant et après leur vol. Il inspecte d’abord l’aspect général de la structure de l’avion, puis réajuste les niveaux d’huile du moteur, enfin récupère à l’intérieur du poste de pilotage l’ATLB (aircraft technical log book) qui recense les remarques de l’équipage durant le vol (petites pannes, incidents techniques, etc.).

Pour mener à bien ses missions, le mécanicien avion piste travaille en collaboration avec plusieurs services (service fournitures lorsque des équipements en cabine sont à renouveler, service mécanique qui prépare les pièces manquantes suivant la demande du mécanicien, etc.). Très technique, ce métier est également à forte responsabilité car le mécanicien avion de piste engage la navigabilité de l’appareil.

L’agent de trafic

Anciennement appelé chef avion, il s’occupe au quotidien des avions qui font escale dans l’aéroport, et ce, quelle que soit la compagnie. En véritable chef d’orchestre, il est l’intermédiaire entre l’équipage à bord et les équipes au sol. A l’arrivée de l’avion, il s’assure que le déchargement se fasse en conformité, que l’appareil soit réapprovisionné en carburant, que le nettoyage en cabine soit effectué dans les temps, puis que le chargement en soute soit à nouveau correctement exécuté pour que l’avion soit centré, car le centrage de l’avion va influer sur sa manière de décoller, de voler et d’atterrir. Lors du départ, il donne les documents au commandant de bord ainsi que la documentation cargo qui liste les marchandises, certifie leur origine et leur conformité et qui sera remise au service de douane du pays destinataire. Enfin, il vérifie que l’embarquement débute à l’heure. Pour assurer ses missions, il est souvent en lien avec d’autres professionnels : équipage, agents de piste ou encore agents d’escale. Un métier aux responsabilités importantes.

L’effaroucheur

Sans l’effaroucheur les collisions seraient plus nombreuses. Les grands aéroports peuvent en compter une dizaine. Sa mission : faire fuir les oiseaux en tirant des fusées détonantes ou en diffusant, depuis sa voiture équipée de haut-parleurs, des sons d’oiseaux prédateurs. Grâce à lui, chaque avion peut décoller et se poser sans encombre. L’effaroucheur arpente les abords des pistes de l’aéroport et sa particularité est d’avoir une connaissance pointue des espèces d’oiseaux ce qui lui permet de savoir comment les éloigner. Lorsqu’on sait qu’un seul oiseau s’engouffrant dans un réacteur peut provoquer un crash, ce métier peu connu participe activement à la sécurité aérienne, et l’effaroucheur sauve à la fois les oiseaux et les avions. L’effaroucheur a le plus souvent une formation scientifique dans le domaine de la biodiversité, de la protection de la nature ou de l’ornithologie. Il doit suivre une certification professionnelle dédiée en « prévention du péril animalier et aviaire dans le transport aérien ».

Le pilote de ligne

Responsable de la sécurité des passagers et de l'équipage pendant le vol, le pilote de ligne (aussi appelé commandant de bord) transporte ses passagers d’un aéroport à un autre. Son travail débute avant chaque vol par un briefing dans les bureaux de sa compagnie afin de préparer le vol. En concertation avec son OPL* (officier pilote de ligne, anciennement dénommé copilote) il étudie le dossier de vol qui stipule le trajet, les conditions météorologiques prévues tout au long du parcours, la distance, l’altitude recommandée, les aéroports de repli en cas d’urgence, le nombre de passagers, la charge de carburant nécessaire, etc. Le pilote rejoint ensuite le reste de l’équipage afin de transmettre les informations utiles, puis tous se dirigent vers l’avion après avoir passé les contrôles de sécurité. Une heure environ avant l’arrivée des passagers, le pilote s’installe dans le cockpit et rentre dans son ordinateur de bord toutes les informations de vol. Une fois l’embarquement terminé, il attend l’autorisation de décoller donnée par le contrôleur aérien.*L’OPL est le bras droit du pilote. Si ce dernier est dans l’incapacité d’assurer ses fonctions, il prend le commandement de l’avion.

L’hôtesse de l'air/le steward

Le PNC (personnel navigant commercial) est composé de stewards et d’hôtesses de l’air, placés sous la responsabilité d’un chef de cabine. Ce sont eux qui assurent le service à bord des avions et veillent à la sécurité des passagers durant le vol. Comme le pilote de ligne (voir ci-dessus), tout commence par un briefing avec l’ensemble de l’équipage pour anticiper au mieux le vol à venir. Une fois passés les contrôles de sécurité, les hôtesses et les stewards rejoignent l’avion. En cabine, ils vérifient que chaque siège est équipé d’une ceinture et des consignes de sécurité, que les téléphones fonctionnent, que les plateaux repas ont été livrés et que les trousses de sécurité contiennent les médicaments de première nécessité. Lors de l’embarquement, ils accueillent les passagers et énoncent les consignes de sécurité avant de verrouiller les portes pour le décollage. Durant le vol, les hôtesses et les stewards sont garants du confort des passagers jusqu’à leur arrivée. S’il faut aimer bouger pour exercer ce métier, il n’en reste pas moins très physique dans ses conditions d’exercice.

Le contrôleur aérien

Les pieds sur terre et les yeux tournés vers le ciel, le contrôleur aérien – parfois nommé aiguilleur du ciel - supervise, depuis sa tour de contrôle, le trafic aérien pour assurer la sécurité des avions au décollage, à l'atterrissage et en vol. L’anticipation et l’esprit d’analyse sont ses principales compétences. En lien permanent avec le pilote, il le guide dans sa trajectoire, sa vitesse et son altitude. Ses outils de travail : des écrans radars pour visualiser le trafic, des ordinateurs, des téléphones. Souvent en binôme, il fluidifie la circulation des avions dans l’espace aérien en les aidant à respecter les distances de sécurité afin d’éviter toute proximité dangereuse.

L’ingénieur météorologue

Lorsque les éléments du ciel se déchaînent (orages, vents forts, tornades, givrages, brouillard…) cela peut impacter un trajet en avion, voire le retarder ou le stopper. Pour l’aider, le pilote a un allié de taille : l’ingénieur météorologue, qui analyse et prévoit les conditions météorologiques durant le voyage. Cet expert du cumulonimbus, passionné à la fois d’aviation et de météorologie, va tenter d’anticiper les éventuelles turbulences pouvant perturber un vol, de la plus légère à la plus dangereuse. Certains orages peuvent en effet endommager la structure de l’avion et provoquer des accidents, ainsi que d’autres phénomènes moins connus comme les cendres des éruptions volcaniques dans l’atmosphère ou les éruptions solaires. Au quotidien, l’ingénieur météorologue tente de modéliser des prévisions en recoupant de nombreuses données afin de les convertir en conseils et informations utiles au pilote avant et pendant le vol, facilitant ainsi la prise de décision. Les indications lors de l’atterrissage ou du décollage sont les plus utiles au commandant de bord. Elles comprennent : la direction du vent, la température, la hauteur des nuages, la pression atmosphérique, etc.

Les fonctions support

Les fonctions support regroupent tous les métiers qui gravitent autour des opérationnels. Même en coulisses, chaque personne est essentielle au fonctionnement d’un aéroport.

  • Le personnel de sécurité garantit la sécurité des passagers et des installations en surveillant les activités suspectes. La police des frontières, par exemple, contrôle les passeports pour repérer d’éventuels fraudeurs ou entrants illégaux. Les militaires de l’opération Sentinelle patrouillent dans les halls pour prévenir tout acte terroriste. Connaissez-vous l’agent de comportement (ou profiler) ? Il s’agit d’un métier récent (moins de 10 ans) qui consiste à analyser l’attitude des personnes circulant dans l’aéroport afin d’en détecter les comportements suspects et dangereux.

  • Le personnel de santé (médecins, infirmiers) est aussi présent pour les salariés et les passagers. Le SMU (service médical d’urgence) de l’aéroport Charles-de-Gaulle, par exemple, fonctionne 24 heures sur 24 et prend en charge les voyageurs – 70 millions de personnes par an sont en transit – et les quelque 80 000 salariés de la plateforme.

  • Et aussi… N’oublions pas les personnels administratifs des compagnies aériennes présentes dans les aéroports, les services financiers, de ressources humaines, de communication, les techniciens informatiques qui gèrent les systèmes informatiques de l'aéroport (logiciels de réservation, systèmes de gestion des bagages, réseaux de communication et de cybersécurité..). Mais aussi les responsables de la maintenance des infrastructures (entretien des bâtiments, des pistes et des équipements de l'aéroport), les équipes de nettoyage, les pompiers, le personnel de restauration qui emballe les repas destinés à être servis à bord, les ouvriers travaillant de nuit à la réfection et l’entretien des pistes, les responsables des opérations aéroportuaires qui supervisent, entre autres, les actions logistiques, la gestion des pistes, des terminaux et des services aux passagers… Bref, il faut rendre hommage à tous ceux qu’on ne voit pas forcément et qui contribuent pourtant directement au fonctionnement d’un aéroport. Mentionnons également les personnes présentes dans les boutiques des galeries marchandes et des zones duty free :  restaurants, pharmacies, librairies et autres magasins.

Comment travailler à l'aéroport ? Quelles formations faire ?

D’une formation de quelques jours à un diplôme à bac + 5, de nombreux cursus permettent de travailler au sein d’un aéroport. Précisons d’abord que le permis B est obligatoire pour tous les métiers que nous avons cités en raison des horaires de travail parfois décalées qui nécessitent pourtant de pouvoir accéder à l’aéroport à toute heure.       

Certains métiers comme celui de bagagiste-tractoriste, d’agent de piste ou encore d’agent de nettoyage avion ne requièrent pas de diplôme spécifique. Une formation professionnelle de quelques jours sur le terrain est assurée en interne par la compagnie qui les emploie. Néanmoins, le bagagiste-tractoriste et l’agent de piste doivent passer un permis spécifique pour circuler sur les pistes d’aéroport.

Exercer comme agent de sûreté aéroportuaire est possible après avoir passé une certification dédiée de niveau CAP : le CQP ASA (certificat de qualification professionnelle d’agent de sûreté aéroportuaire). De même, le mécanicien avion de piste est diplômé d’un CAP aéronautique, même si un bac pro aéronautique facilitera son employabilité.

Le niveau bac est exigé pour les métiers d’agent d’escale commercial ou d’agent de trafic. Une formation a ensuite lieu en interne pour chacun de ces métiers.

L’effaroucheur doit disposer d’une formation scientifique allant du niveau CAP à bac + 2 dans le domaine de la gestion et la protection de la nature ou de la gestion des milieux naturels et de la faune, ou encore de l’ornithologie. Citons, par exemple, le CAP jardinier-paysagiste, le bac pro agricole forêt, bac pro agricole gestion des milieux naturels et de la faune, BTS agricole GPN (gestion et protection de la nature), etc. Il est ensuite formé au métier en général par l’aéroport qui l’emploie.

Les hôtesses de l’air/stewards sont formés en un an après leur bac pour obtenir le diplôme européen CCA (cabin crew attestation), formation théorique et pratique permettant d’exercer et d’acquérir les gestes de premiers secours. Des visites médicales régulières sont obligatoires.

Les pilotes de lignes et copilotes peuvent accéder au concours de l’ENAC (école nationale de l’aviation civile) après un bac + 1 scientifique et se former en 2 ans au diplôme de cette école. Comme les hôtesses et les stewards, ils seront soumis tout au long de leur carrière à des visites médicales.

Le métier de contrôleur aérien se prépare en 3 ans à l’ENAC (école nationale de l’aviation civile), après un bac + 2 (classe préparatoire scientifique, BTS). Devenir ingénieur météorologue nécessite également 5 années d’études. Il faut être titulaire du diplôme en 3 ans de l’ENM (école nationale de la météorologie) accessible sur concours après une classe préparatoire scientifique, sur dossier avec une L3 (licence) scientifique ou un concours spécial pour les M1 (master) scientifiques.

Quelles qualités et compétences faut-il pour travailler dans un aéroport ?

Si chaque profession requiert des qualités propres aux tâches à effectuer, il existe un ensemble de compétences communes aux métiers exercés dans un aéroport. Citons l’esprit d’équipe, la ponctualité, la rigueur, la gestion du stress, le sens des responsabilités, la précision, la discipline, ou encore le respect des différentes réglementations en vigueur dans le secteur aéronautique.

Une bonne condition physique est nécessaire, la plupart des métiers s’exerçant debout, en marchant, sur la piste ou ailleurs, nécessitant parfois de porter des charges lourdes. Comme le confie Odile, agente d’escale commerciale : « On marche beaucoup, on parle, donc on se déshydrate. Il faut beaucoup boire. » Les équipages des avions doivent également résister aux nombreuses rotations et aux décalages horaires parfois importants.

Les métiers en contact avec les voyageurs comme ceux exercés par Odile requièrent en plus de la patience, de la bienveillance, de la réactivité.

Pour les métiers de surveillance, le sens de l’observation ainsi qu’une grande capacité de discernement et d’analyse sont primordiaux afin de repérer toute personne susceptible de commettre un acte malveillant.

Dernier point et non des moindres : la maîtrise d’au moins une langue étrangère (l’anglais) est indispensable, quel que soit le métier vers lequel on se dirige.

Quelle sont les conditions de travail dans les métiers au sein de l’aéroport ?

La particularité des métiers du secteur aéroportuaire est qu’ils s’exercent en temps réel (on n’emporte pas de travail chez soi et on ne fait pas de télétravail). Ce sont des métiers « de l’instant ». Un aéroport fonctionnant de jour comme de nuit, les personnes travaillent souvent avec des horaires non conventionnels (le matin, le soir, la nuit, les week ends et les jours fériés). « Mon rythme de travail est de 5 jours travaillés et 3 jours de repos. Mes horaires changent toutes les semaines et je connais mon emploi du temps un mois à l’avance. Si cela ne me convient pas, nous possédons une bourse d’échange qui nous permet de nous organiser entre collègues. Ainsi, aucune journée ne se ressemble et nos collègues sont différents d’une semaine à l’autre », explique Odile. Par ailleurs, le port de l’uniforme est souvent obligatoire : « Nous devons avoir une présentation irréprochable (maquillage nécessaire, absence de tatouage) », ajoute Odile.

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