Qui sait combien de visages une bouteille de vin a pu croiser dans sa vie avant de tomber entre vos mains ? Son raisin a salué le passage de l’agriculteur, puis sans doute de l’œnologue, du vendangeur, du trieur, du maître de chai, d’un autre œnologue, d’un négociant, voire d’un caviste ou d’un sommelier. Dans son ouvrage “Le vin pour ceux qui n'y connaissent rien” (éd. l'Etudiant), Ophélie Neiman vous plonge dans le quotidien de six professionnels du secteur. Extraits.
Les femmes vigneronnes tracent aussi leur route. 13,5% en 1988, elles représentent aujourd’hui le double : 27% des chefs d’exploitation viticole. Pas de quoi, pour autant, parler de "vins de femmes". Des tests ont montré qu’il était rigoureusement impossible de savoir, en goûtant un vin, s’il était l’œuvre d’un homme ou d’une femme. S’il fait un vin qui lui ressemble, le vigneron ou la vigneronne ne donne pas de sexe à sa production.
Par ailleurs, l’évolution des métiers de la filière vin accroît la présence féminine, notamment grâce à l’explosion des missions du secteur tertiaire : marketing, communication, traduction, relation presse, design…
Ces conseils sont extraits du guide “Le vin pour ceux qui n'y connaissent rien” d'Ophélie Neiman, 12,90€, éditions l'Etudiant.