Julia, biologiste médicale : "On participe au diagnostic de beaucoup de maladies"
VIDÉO - Après un bac scientifique et neuf ans d’études, Julia exerce en tant que biologiste médicale. Elle travaille dans un laboratoire d’analyses médicales privé, en région toulousaine, et nous raconte son parcours en santé et son quotidien de praticienne en libéral.
Présence de streptocoques, de chlamydia, mesure du taux de sucre ou de cholestérol... Julia joue un rôle déterminant dans le diagnostic de nombreuses pathologies en tant que biologiste médicale. Après son bac scientifique, la jeune femme de 29 ans a réalisé un parcours de neuf ans à la faculté de pharmacie Toulouse III. Elle travaille aujourd'hui dans un laboratoire d’analyses médicales privé, en région toulousaine.
Elle nous dit tout du métier de biologiste médical : les études de santé pour s'y former, en quoi consiste exactement son métier, ses attraits et le salaire en tant que biologiste exerçant en libéral.
Recueil des prélèvements, analyses médicales, diagnostic de maladies...
En tant que biologiste médicale, Julia travaille en lien avec les médecins. Elle recueille les prélèvements des patients (provenant du sang, des urines, des cheveux…) et mène les analyses médicales pour identifier la présence éventuelle d’une bactérie ou d’un virus. "Nous participons également à des missions de santé publique, notamment lors des campagnes de dépistage des maladies sexuellement transmissibles ou du VIH", souligne-t-elle.
"Un métier vaste" où l'on "apprend en permanence"
Julia a également un rôle d’encadrement. Elle valide, entre autres, les résultats des analyses, supervise l’équipe de techniciens de laboratoire, vérifie les automates et le respect des règles d’hygiène et de sécurité. "On se forme tout au long de notre carrière. On apprend en permanence de nouvelles technologies. C’est un domaine intéressant et enrichissant", résume-t-elle.
Pendant son parcours d'études à la faculté de Toulouse, Julia a également travaillé en tant qu'interne au CHU. "C’est un métier vaste : on peut travailler à l’hôpital ou pour un laboratoire privé. On peut être polyvalent ou spécialisé, par exemple en microbiologie, hématologie ou en PMA (procréation médicalement assistée)", conclut-elle.
