Thomas Joubert, présentateur sur BFM Paris : "En sport, il m'arrivait de me planquer derrière les arbres"

Thomas Joubert, journaliste radio et télé, est aux commandes de la matinale "Bonjour Paris" sur BFM Paris. Pour l'Etudiant, il livre quelques confidences sur ses années lycée et ses débuts professionnels.
Thomas Joubert a présenté les journaux de la matinale et des émissions spéciales sur iTélé (devenue CNews, groupe Canal+), de 2003 à 2011. Il a ensuite officié comme animateur radio sur Europe 1 pendant six ans. Depuis la rentrée 2018, il présente la matinale "Bonjour Paris" sur BFM Paris (6 h 30 - 9 h 30 du lundi au vendredi) aux côtés d'Aurélie Blonde.
La première fois que... j'ai séché un cours
La première fois que... j'ai eu le déclic pour mon métier
La première fois que... je me suis planté à un examen
La première fois que... j'ai obtenu une paie et comment je l'ai dépensée
La première fois que... j'ai passé un entretien d'embauche
"C'était pour Europe 2. J'avais déjà effectué des stages dans une station de radio parisienne, Voltage FM. À l'époque, en plus de mon CV, j'avais envoyé des cassettes audio de mes premières prestations radio au directeur de la rédaction qui venait d'être nommé. Il m'a embauché à l'issue de l'entretien. Je sortais de mon école de journalisme, l'IICP. J'avais 19 ans. C'est le seul conseil que je vous donne : faites des stages, c'est le seul moyen de mettre un pied dans une entreprise, le but étant ensuite d'y mettre le deuxième ! À la fin d'un stage de 15 mois, j'avais su me rendre indispensable et on a fini par m'embaucher."
La première fois que... j'ai eu un appartement
La première fois que... j'ai eu une galère professionnelle
"J'ai raté une interview avec l'un des plus célèbres top models de la planète. Journaliste stagiaire à Voltage, je faisais des interviews de personnalités. J'avais 17-18 ans, je découvrais le monde, les soirées parisiennes... On m'envoie dans les coulisses d'un défilé de mode au Carrousel du Louvre pour interviewer Naomie Campbell. À la fin des années 1990, c'était une star ! Elle n'avait pas le temps pour l'interview. On a fini par la faire dans sa voiture, mais cela n'a duré au maximum que 4 minutes 30, ou 5 minutes. Elle et son chauffeur m'ont littéralement jeté à Opéra. Tout en posant mes questions, je prenais conscience de la situation : je suis en train d'interviewer Naomie Campbell à l'arrière d'une berline, dans un anglais très approximatif. Nous avons quand même pu utiliser le très court enregistrement pour la radio !"