Témoignage

Thomas Joubert, présentateur sur BFM Paris : "En sport, il m'arrivait de me planquer derrière les arbres"

Thomas Joubert, présentateur de "Bonjour Paris" sur BFM Paris, répond à notre interview premières fois.
Thomas Joubert, présentateur de "Bonjour Paris" sur BFM Paris, répond à notre interview premières fois. © Jérôme Dominé ABACA PRESSE
Par Étienne Gless, publié le 19 décembre 2018
5 min

Thomas Joubert, journaliste radio et télé, est aux commandes de la matinale "Bonjour Paris" sur BFM Paris. Pour l'Etudiant, il livre quelques confidences sur ses années lycée et ses débuts professionnels.

Thomas Joubert a présenté les journaux de la matinale et des émissions spéciales sur iTélé (devenue CNews, groupe Canal+), de 2003 à 2011. Il a ensuite officié comme animateur radio sur Europe 1 pendant six ans. Depuis la rentrée 2018, il présente la matinale "Bonjour Paris" sur BFM Paris (6 h 30 - 9 h 30 du lundi au vendredi) aux côtés d'Aurélie Blonde.

La première fois que... j'ai séché un cours

"Je n'ai jamais vraiment séché les cours. J'étais plutôt bon élève, sans être non plus fayot avec le prof. Mais, en sport, au collège, je n'aimais pas les courses d'endurance qui duraient 30 ou 40 minutes. Au parc des Buttes-Chaumont, il m'arrivait de me planquer derrière les arbres avec des copains pour éviter de faire des tours de lac et pour reprendre la course seulement au dernier tour !"

La première fois que... j'ai eu le déclic pour mon métier

"Mes parents étaient férus de radio, et ce média m'a toujours passionné. J'ai dû avoir en cadeau un transistor pour mes 8 ou 9 ans. J'ai alors dévoré la bande FM à la fin des années 1980. J'ai été biberonné à NRJ, la radio qu'écoutaient tous les jeunes, mais j'ai découvert aussi Europe 1, une radio plutôt pour adultes, vers 10 ou 12 ans. Je découpais les programmes dans les magazines, j'écoutais tout ce qui se faisait, j'étais au courant de tout... C'est à cette époque qu'a grandi l'envie de travailler dans cette radio. Et cela m'est arrivé 20 ans plus tard."

La première fois que... je me suis planté à un examen

"Je n'ai en fait jamais raté d'examen. Brevet, bac, diplôme de journalisme, permis de conduire... C'est affreux, mais j'ai réussi tous mes examens du premier coup ! Pourtant, je n'ai jamais été attiré par l'excellence. Un 14/20 me contentait largement."

La première fois que... j'ai obtenu une paie et comment je l'ai dépensée

"À l'occasion d'un job d'été à l'hôpital Saint-Louis où travaillait mon père. C'était juste après le lycée. Je collais des étiquettes sur des tubes à essai dans un service de virologie. Je n'ai pas dépensé l'argent, je l'ai mis de côté pour acheter une voiture. Mes premiers salaires, je les ai économisés."

La première fois que... j'ai passé un entretien d'embauche

"C'était pour Europe 2. J'avais déjà effectué des stages dans une station de radio parisienne, Voltage FM. À l'époque, en plus de mon CV, j'avais envoyé des cassettes audio de mes premières prestations radio au directeur de la rédaction qui venait d'être nommé. Il m'a embauché à l'issue de l'entretien. Je sortais de mon école de journalisme, l'IICP. J'avais 19 ans. C'est le seul conseil que je vous donne : faites des stages, c'est le seul moyen de mettre un pied dans une entreprise, le but étant ensuite d'y mettre le deuxième ! À la fin d'un stage de 15 mois, j'avais su me rendre indispensable et on a fini par m'embaucher."

La première fois que... j'ai eu un appartement

"C'était en même temps que mon premier emploi, juste après mes études. En septembre 1997, à 18 ans, je suis parti de chez mes parents. C'était un appartement au dernier étage à Montmartre, au métro Abbesses, avec vue sur la tour Eiffel. C'était l'indépendance, une nouvelle vie qui s'ouvrait à moi ! J'y suis resté trois ans avant de déménager. J'ai eu beaucoup de chance dans mon parcours : j'ai eu le travail, l’appartement à 19 ans. Et la voiture l'année d'après."

La première fois que... j'ai eu une galère professionnelle

"J'ai raté une interview avec l'un des plus célèbres top models de la planète. Journaliste stagiaire à Voltage, je faisais des interviews de personnalités. J'avais 17-18 ans, je découvrais le monde, les soirées parisiennes... On m'envoie dans les coulisses d'un défilé de mode au Carrousel du Louvre pour interviewer Naomie Campbell. À la fin des années 1990, c'était une star ! Elle n'avait pas le temps pour l'interview. On a fini par la faire dans sa voiture, mais cela n'a duré au maximum que 4 minutes 30, ou 5 minutes. Elle et son chauffeur m'ont littéralement jeté à Opéra. Tout en posant mes questions, je prenais conscience de la situation : je suis en train d'interviewer Naomie Campbell à l'arrière d'une berline, dans un anglais très approximatif. Nous avons quand même pu utiliser le très court enregistrement pour la radio !"

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