"Secteur en déclin", "ouvriers en grève", "usines poussiéreuses"… L'industrie veut se débarrasser des clichés et redorer son image. Car des emplois, il y en a ! Mais les candidats manquent à l'appel. Reportage dans le bassin industriel de Haute-Savoie et portraits de jeunes diplômés bien dans leur job.
Son parcours
En terminale STI génie mécanique, Benoît aime tout particulièrement le temps passé sur les machines. Il choisit donc logiquement de s'inscrire en DUT génie mécanique productique. Après, son parcours se complique... Compte tenu de ses bons résultats, ses professeurs l'orientent vers l'INSA (institut national des sciences appliquées) de Lyon. Mais le format "très théorique" des cours ne lui convient pas du tout, et ses notes s'en ressentent. "On étudiait beaucoup de choses en peu de temps et on n'approfondissait pas."
Sa fonction
Benoît est en passe de devenir ingénieur mécanique-productique. Il occupe un poste qui lui permet de voir toute la chaîne de production. À présent qu'il a un pied dans l'industrie, son projet professionnel semble d'ailleurs se préciser. "Je sais comment les pièces sont fabriquées. Ce sera un atout pour travailler dans un bureau d'études."
Ce qu’il aime le plus
C'est le côté casse-tête de son travail que le jeune homme apprécie le plus. "On a toujours de nouveaux problèmes à résoudre !", s'exclame-t-il, enthousiaste.
Ce qu’il aime le moins
Le plus compliqué, c'est la recherche d'informations. "Parfois, on va voir dix personnes différentes pour récupérer une donnée qui n'est pas toujours correcte. On piétine, on dépense beaucoup d’énergie, mais ce sont les aléas des projets."
Son conseil
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