Walid, adjoint au sous-directeur des menaces transversales. // © Zir
Après un premier poste à la Direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement en tant que rédacteur, Walid a été nommé adjoint du sous-directeur des menaces transversales, fin 2012. Il travaille sur des problématiques de sécurité qui doivent rester confidentielles et encadre l'équipe lorsque son supérieur est absent.
Malgré un handicap qui l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant, Walid a déjà effectué en trois ans une cinquantaine de déplacements dans 25 pays. "C'est excitant au début, on est une petite souris, s'amuse-t-il. Mais le plus intéressant, c'est que l'on croise des prix Nobel, des chefs d'État ou des personnes qui ont vécu des situations de crise internationale."
Une vocation depuis le lycée
Le désir de Walid de travailler au ministère des Affaires étrangères s'est cristallisé au lycée. À l'occasion d'un voyage au Japon, récompense d'un concours de rhétorique, il a pu se rendre à l'ambassade de France. "Je me suis renseigné sur les concours dès le début de mes études à Sciences po et j'ai commencé très tôt à me préparer aux épreuves."
Selon lui, pour réussir le concours exigeant de conseiller des Affaires étrangères cadre Orient (seulement trois places par an), "il faut une volonté ferme et de la méthode, donc planifier ses journées de révision et s'astreindre à un rythme. Trois semaines avant les épreuves, je suis resté littéralement enfermé chez moi pour travailler." Une stratégie qui a payé, puisqu'il a été reçu premier.