Devenir Marin-pêcheur : métier, études, salaire

À bord d’un bateau, le marin pêcheur a pour mission de capturer toutes sortes de poissons et/ou des crustacés. Pour cela, il existe différentes méthodes de pêche (au chalut, aux dragues, aux casiers, aux filets…). Il participe à l’ensemble des activités de pêche en mer. Il prépare, met à l’eau et relève les engins de pêche. Ensuite, selon la taille du navire (petit, semi-industriel, industriel), soit il réalise seul toutes les tâches (tri, conditionnement, stockage des poissons, débarquement de la pêche, entretien du bateau et du matériel de bord, cuisine…), soit il évolue en équipe avec d’autres professionnels (capitaine, second capitaine, mécanicien, cuisinier, etc.).

Le « bureau » du marin pêcheur se trouve en mer. Ses missions peuvent prendre plusieurs formes : des sorties en mer de moins de 24 heures à trois jours (petite pêche ou pêche côtière), de plusieurs jours, de quatre à 20 jours (pêche au large) ou de plusieurs semaines, plus de 20 jours (grande pêche). S’il est seul, ses interactions sont réduites, si en revanche il travaille sur de gros bateaux et fait partie d’un équipage, il faut s’adapter à la vie en collectivité dans un espace restreint. Il doit dans tous les cas accepter des conditions de travail dictées par les aléas de la météo. La formation à la sécurité est indispensable et le marin pêcheur participe aux exercices de sécurité.

Le métier exige une bonne résistance physique pour assurer le port de charges lourdes (même si les conditions de travail ont évolué pour faciliter le travail des marins) et le décalage des horaires de travail (tôt le matin, voire la nuit). Il faut par ailleurs être d’autant plus polyvalent que l’équipage est réduit. En revanche, si le bateau est grand, il faut avoir le sens du travail en équipe. Et bien sûr, aimer la mer.

Après quelques années d’expérience, le marin pêcheur peut évoluer. En tant que capitaine sur de gros bateaux, il pourra commander un équipage composé de plusieurs personnes. Il a également la possibilité de devenir patron de son propre navire et de sa propre entreprise.

Pour un matelot (premier niveau de qualification), la rémunération est en moyenne de 1 600 € à 3 800 € par mois.

En formation initiale, le premier diplôme pour entrer dans le métier est le CAP. En formation continue, ce sera le certificat de matelot pont.

Avec un CAP. Le CAP Maritime permet d’exercer comme matelot pont et d’être polyvalent pour participer à toutes les tâches nécessaires à la vie sur un bateau de pêche.

À bac. Un bac pro CGEM (Conduite et gestion de l’entreprise maritime) option pêche se prépare en trois ans. Ce diplôme offre davantage de perspectives d’encadrement.

À bac +2. Un BTS Maritime spécialité Pêche et gestion de l’environnement marin permet d’approfondir et de compléter la formation initiale de marin, notamment sur des sujets en lien avec l’environnement marin.