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Big data, blockchain, objets connectés : « L’informatique est désormais partout ! »

Big data, blockchain, objets connectés : « L’informatique est désormais partout ! »
Big data, blockchain, objets connectés : « L’informatique est désormais partout ! » © Freepik
publié le 01 décembre 2017
4 min

« Les technologies de pointe liées à l’informatique sont désormais utilisées dans tous les secteurs, qu’il s’agisse de l’industrie, des banques, des assurances, ou encore des éditeurs de logiciels ou de jeux vidéo, explique Kamal Hennou, directeur de l’ESGI (École supérieure de génie informatique). Elles sont au cœur de notre vie quotidienne et le mouvement ne peut que s’accentuer. »

Voitures, chatbots, smart contacts : l’informatique est omniprésente…

Et se propage à vitesse grand V ! Les voitures sont « des objets connectés » et pourraient même se passer à l’avenir de conducteur. Il sera par ailleurs bientôt possible « de faire ses courses sans avoir à passer par une caisse », assure Kamal Hennou, avant d’évoquer le projet développé par Amazon : un système de vidéos permettant de repérer les produits pris par les clients, lesquels seront débités automatiquement au moment de leur sortie du magasin…

Le troisième exemple parlera sans aucun doute au consommateur qui sommeille au fond de vous ! Lors d’un achat en ligne, vous avez forcément déjà échangé avec un salarié vous demandant si « vous avez besoin d’aide ». Sauf que derrière la fenêtre de discussion, il n’y a personne. « Vous trouverez seulement un chatbot, c’est-à-dire un programme d’intelligence artificielle capable de comprendre et d’analyser vos questions, afin de vous apporter la réponse la plus pertinente », décrypte le directeur de l’ESGI.

Enfin, les « smart contracts » sont en pleine expansion. Grâce à eux, vous pouvez notamment gérer l’électricité produite par votre maison en revendant automatiquement vos stocks non utilisés à vos voisins. Pour cela, ces « smart contracts » s’appuient sur la technologie des blockchains, qui permettent de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle.

L’ESGI propose neuf spécialisations

Pour réaliser ces différents produits et services, encore faut-il maîtriser les principales matières au cœur du génie informatique, à savoir le développement – qui passe par l’apprentissage des algorithmes et des langages informatiques –, le fonctionnement des bases de données et, entre autres, des blockchains, et enfin, les disciplines liées au réseau et à la sécurité.

« Tous les étudiants en informatique possèdent un socle commun de connaissances acquises au cours des deux premières années d’études, puis, en fonction de leurs centres d’intérêt et de leur personnalité, ils vont se spécialiser», décrit le directeur de l’école, qui propose neuf spécialités, de l’ingénieur du Web à l’ingénierie de la 3D et des jeux vidéos, en passant par le big data, les blockchains ou les objets connectés.

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, « seul un tiers des étudiants de première année arrivent en étant déjà des passionnés d’informatique », rappelle Kamal Hennou ; les autres étudiants « vont progressivement trouver leur univers. »

Pas besoin d’être un crack en maths pour être bon en informatique

Enfin, il n’y a pas d’inquiétude à avoir par rapport à son niveau en mathématiques. « Certains de nos étudiants n’ont pas obtenu un bac scientifique et cela n’a pas d’influence sur leur réussite. La logique informatique n’est pas calquée sur le raisonnement mathématique », confirme le directeur de l’école. Et de citer le parcours de l’une de ses étudiantes arrivée après un bac littéraire et une licence de langues étrangères. Elle n’a eu aucun problème pour s’adapter : « Les langages de programmation peuvent être très proches des langues étrangères», analyse Kamal Hennou. À bon entendeur… !

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