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L’ESGI, numéro 1 sur l’alternance

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publié le 28 novembre 2019
5 min

Du fait de ses liens étroits avec le monde de l’entreprise, l’ESGI est l’école d’informatique leader dans la formation d’ingénieurs informaticiens en alternance. Décryptage d’une recette qui marche.

Avant de décrocher un contrat en alternance avec l’ESGI, il faut d’abord obtenir le précieux sésame. La procédure d’admission se déroule en deux étapes. Après étude du dossier, les candidats sélectionnés admissibles sont convoqués pour un test en informatique d’une durée de quatre heures et des épreuves générales liées à leur année ou spécialisation choisie, sans oublier le fameux entretien individuel de motivation.

À raison de trois à cinq tests par mois, l’école recrute ainsi les meilleurs profils qui peuvent notamment préparer le concours grâce à l’application mobile de tests de logique de Nomad Education, sponsorisée et offerte par le Réseau GES. « Les tests sont organisés par spécialité, affirme Daniel Lemoine, le directeur des relations entreprises et des admissions. Les prérequis sont importants. L’idée est d’avoir des étudiants qui ne soient pas perdus dans leur filière et année d’étude. Il y a un entretien systématique avec un professeur de l’école. Le plus important, c’est qu’ils aient envie et soient motivés. »

Plus de 1000 offres chaque année

Alors que certains étudiants font le choix d’une formation initiale en 1re et 2e année pour prendre le temps d’acquérir l’ensemble des fondamentaux avant de se spécialiser dans un domaine, une grande majorité opte d’emblée pour une alternance école/entreprise. « Si la majorité des candidats fait le choix de l’alternance lors de la candidature, la réalité de l’école est de deux tiers d’initiaux contre un tiers d’alternants en première année avant de basculer sur du 50-50 en deuxième, précise Daniel Lemoine. Nous préférons, en effet, conseiller le cursus initial à beaucoup de candidats dont le dossier et l’entretien d’admission nous laissent penser qu’ils n’ont pas la maturité nécessaire pour marier école et entreprise. »

Pour ce faire, l’école peut compter sur un bureau des Relations entreprises au sein duquel six conseillers orientent les étudiants selon leurs spécificités. Outre la rédaction d’une bonne lettre de motivation et la simulation d’entretiens d’embauche, ces conseillers experts aiguillent les étudiants sur des offres d’entreprises partenaires. Avec plus de 1000 offres en stock chaque année, ce service joue un rôle de relais non négligeable, notamment pour les étudiants en panne de réseau professionnel. « L’intérêt de l’alternance, c’est qu’ils sont tout de suite dans le bain du monde professionnel, observe Daniel Lemoine. Ils peuvent directement mettre en application ce qu’ils apprennent en cours. Nous veillons à ce que les missions confiées par l’employeur cadrent avec leur niveau d’études. »

Savoir-faire et savoir-être

Du côté du rythme, les étudiants montent en régime saison après saison. Pour les 1re et 2e année, il s’agit d’effectuer deux jours à l’école couplés à trois jours en entreprise. Les bac + 3 passent quant à eux à une semaine à l’école suivie de deux semaines en entreprise, « de manière à pouvoir participer à des projets sur la durée », indique Daniel Lemoine.

En cycle master, les 4e et 5e année basculent alors sur un rythme beaucoup plus soutenu conforme à leurs aptitudes du moment. Ces derniers effectuent une semaine à l’école suivie de trois en entreprise, toujours avec cette volonté de donner davantage de marge de manœuvre aux employeurs partenaires bien décidés à faire travailler leurs poulains sur des missions concrètes.

Fervente défenseure de l’alternance, l’ESGI, connue pour sa pédagogie participative, aide ainsi chacun de ses étudiants à établir un projet professionnel cohérent. « À l’école, on leur inculque beaucoup de savoir-faire mais il y a aussi un savoir-être à mettre en pratique en entreprise, commente le directeur Kamal Hennou. Nos jeunes reviennent à chaque fois meilleurs que lorsque nous les avons quittés trois semaines avant. »

Et la méthode fonctionne ! Pour preuve, le taux d’insertion à l’issue du cursus est de 300 %… « On préfère communiquer sur 300 plutôt que 95 ou 100 % car c’est la réalité, explique Daniel Lemoine. Au cours de leur 5e année, chaque étudiant reçoit en moyenne trois offres fixes. Ils ont le choix. Dès le mois de décembre, certains commencent à affiner leur CDI pour leur sortie au mois de juillet. »

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