Premiers jobs, quelles mesures pour les accompagner ?

Vous avez enfin pu décrocher votre premier job et entrer dans la vie active ? Un nouveau monde s’ouvre à vous, dont il faut nécessairement connaître les codes pour pouvoir s’intégrer et avancer sereinement.

Depuis 2016, les employeurs ont l’obligation de proposer une complémentaire santé collective à tous les salariés et de prendre en charge au moins 50 % des cotisations[1].

Ces assurances complémentaires santé, aussi appelées mutuelles, apportent un complément d’indemnisation au remboursement de l’Assurance Maladie. Cette dernière ne couvre en effet qu’une partie des dépenses de santé. D’ailleurs, il faut savoir qu’il existe de nombreux soins peu ou pas pris en charge par la CPAM, entre autres :

• Les implants dentaires

• Certains vaccins (ceux qui sont notamment réservés en priorité aux voyageurs) et médicaments.

• Les médecines douces (homéopathie, sophrologie, etc.)

C’est là que les complémentaires santé interviennent (selon les contrats choisis). En plus de la prise en charge d’une partie des frais médicaux courants, elle peuvent couvrir :

• Les consultations de médecine spécialisée

• Les frais d’hospitalisation

• La plupart des médicaments

• Les analyses et les examens médicaux

• Les prestations d’auxiliaires médicaux

• Les soins optiques, dentaires et auditifs

Finalement, souscrire une mutuelle santé permet donc d’être à la fois mieux remboursé et mieux protégé.

Le contrat de travail est un lien formel entre un employeur et un employé. Il contient les identités du salarié et de l’entreprise ainsi que les informations essentielles afin de pouvoir le valider telles que :

• Le lieu de travail, l’intitulé du poste, la description des tâches et les responsabilités confiées au travailleur

• La date d’effet du contrat, la durée des congés et la période d’essai

• Le salaire brut et les différentes clauses

À la signature du contrat, il est important pour le salarié de savoir déchiffrer toutes les mentions. Il doit être vigilant sur plusieurs points, notamment sur la question des clauses. Ayant une valeur juridique, ces dernières fixent des règles qui peuvent engager l’employé même après la rupture du contrat. Il existe quatre types de clauses :

• La clause de non-concurrence : le salarié n’aura pas le droit d’exercer en fin de son contrat des fonctions semblables. Pour qu’elle soit valide, il faut la déterminer dans un temps et un espace précis, pour une activité spécifique et apporter une contrepartie financière.

• La clause de mobilité : le salarié accepte de se déplacer dans plusieurs lieux de travail durant son contrat.

• La clause d’exclusivité : le salarié n’a pas le droit d’exercer une autre activité professionnelle en parallèle de son poste.

• La clause de dédit-formation : le salarié ayant suivi une formation spécifique s’engage à ne pas quitter l’entreprise pendant une certaine durée. En cas de départ anticipé de l’entreprise, il doit rembourser les frais de la formation à l’employeur.

Le salarié acquiert chaque mois 2,5 jours ouvrables de congés payés, pour un travail effectif chez le même employeur. Cela correspond à 30 jours ouvrables (cinq semaines) pour une année complète de travail. En revanche, l’employeur a le droit de choisir les périodes durant lesquelles les travailleurs seront en congé.

À noter que des prélèvements seront faits de façon mensuelle sur votre salaire pour la retraite et l’Assurance Maladie.

Maîtriser son budget, c’est d’abord placer ses dépenses pour bien se protéger des imprévus et améliorer son niveau de vie. Dans tous les cas, le maître-mot reste avant tout l’organisation. Pour cela, il faut connaître la balance de ses crédits et de ses débits pour décider du montant que l’on peut allouer à son épargne. D’ailleurs, on classe celle-ci en deux grandes catégories :

● L’épargne disponible à tout moment : il s’agit d’une épargne qui pourra être dépensée durant l’année et qui est facilement accessible. Elle est plutôt réservée à des dépenses « plaisir » (organisation d’un voyage, achat d’un nouveau smartphone, achat de cadeaux).

○ Pour cette opération, la Macif propose le Livret A, qui vous offre une grande souplesse d’utilisation et vous permet de consulter votre compte d’épargne à n’importe quel moment depuis votre ordinateur (site internet) et votre application mobile[2]. Le taux de rémunération (0,5 % [3]) du Livret A permet de faire fructifier votre épargne d’année en année sans aucun risque et les intérêts sont totalement exonérés d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux.
○ Le CSL Solidaire est aussi facile d’utilisation que le Livret A, les fonds sont disponibles à tout moment. En plus, il vous permet d’être solidaire en choisissant une association à laquelle vous pourrez reverser une partie de vos intérêts : Restos du Cœur, Secours Populaire, Samu Social de Paris ou Surfrider Foundation Europe. Pour vous accompagner dans cet élan de solidarité, vos 2 000 premiers euros versés sont boostés à 1 % brut, une belle rémunération pour un livret dont l’épargne reste disponible !

● L’épargne de précaution : pour vous constituer une épargne afin de faire face aux imprévus, le contrat d’assurance-vie Multi Vie vous permettra de mettre de l’argent de côté très simplement. L’assurance-vie est idéale pour se constituer une épargne sans avoir la tentation d’y toucher. Disponible sous 10 jours à la Macif, vous pouvez en bénéficier quand vous le souhaitez, sur simple demande.