Sommeil, nutrition, alcool, sexe… Mieux vaut prévenir que guérir

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Publié le 12/12/2016 par TRD_import_DelphineDauvergne ,
Les étudiants relais santé, recrutés sur certains campus universitaires pour faire de la prévention envers leurs camarades, vous donnent quelques conseils pour prendre soin de vous !

1. Une appli pour tester son alcoolémie

« En soirée, on a parfois l’impression de n’avoir bu que deux verres, alors que c’est la dose de cinq verres. Il arrive aussi que le taux d’alcoolémie n’ait pas assez baissé le lendemain matin pour aller en cours ! », souligne Suzon, 24 ans, étudiante en M2 histoire à l’université de Nantes. Pour savoir si vous êtes en état de prendre le volant, elle conseille l’appli mobile AlcooTel de la MAAF. Son astuce pour éviter la gueule de bois : « alterner alcool et soft ».

2. Un kit pour des soirées « safe »

Suzon donne plusieurs conseils à ses camarades pour qu’une soirée se passe bien. Le kit de survie, selon elle : toujours emmener une boîte de préservatifs (vérifiez la date de péremption !), un « Sam » pour le retour (un conducteur qui aura choisi de ne pas boire) , et noter l’adresse du lieu, ça peut être utile en cas d’accident sur place ou tout simplement pour appeler un taxi.

3. Médecin et préservatifs gratuits

Dans chaque université, il existe un SUMPPS (Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé). « Les consultations médicales sont gratuites, il n’y a pas besoin d’avancer des frais et le médecin est habitué à voir un public d’étudiants » , souligne Nina, 21 ans, étudiante en M1 géographie à Angers. Dans ces centres ou à l’infirmerie, on peut également trouver des préservatifs gratuits.

4. Trouver la meilleure contraception

C’est celle que vous choisissez ! « Les étudiants nous demandent souvent quelle est la meilleure contraception, la plus efficace et avec le moins d’effets indésirables. Mais il n’y a pas de réponse unique, cela dépend de chacun », affirme Pierre, 22 ans, étudiant en M1 théâtre à l’université Bordeaux Montaigne. DIU (dispositif intra-utérin) en cuivre, pilule, implant… pour vous aider le site Internet Choisirmacontraception a composé un tableau comparatif.

5. Se dépister régulièrement sur les IST

« Le mot ‘dépistage’ effraie parfois, mais il faut le voir comme un test de prévention. Une IST prise en charge très tôt permet d’être mieux et plus rapidement soigné. Il ne faut pas attendre d’avoir des symptômes. Il est conseillé de vous faire dépister tous les trois mois si vous changez souvent de partenaire, et tous les ans si vous êtes en couple exclusif », rappelle Pierre. Vous pouvez retrouver la carte des endroits où faire un dépistage VIH et/ou IST sur Sida Info Service.

6. Optimiser son sommeil

« On se couche souvent tard à cause des soirées ou des partiels à réviser, mais il faut savoir que notre corps récupère mieux si l’on se couche avant minuit. Une grasse matinée ne compense pas un coucher à 2h du matin … Il vaut mieux se coucher une heure plus tôt, quitte à se lever une heure plus tôt pour travailler un peu », préconise Nina.

7. Mieux manger

« Prendre le temps de cuisiner et de se poser pour manger », ce sont les deux principaux conseils de Nina. Pour l’étudiante, « il ne faut pas faire un régime, mais essayer d’équilibrer ses repas pour ne pas manger des pizzas midi et soir toute la semaine « . Les deux principaux arguments des réticents : manque de temps et d’outils. « Cuisiner sans four, c’est possible ! De nombreuses recettes existent sur Internet« , affirme Nina. Et rien ne vous empêche de cuisiner pour plusieurs repas d’un coup.