Roller derby : un sport fast and furious !

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Publié le 24/03/2018 par TRD_import_BertrandMerloz ,
Envie d’assumer votre côté bad girl tout en chaussant des patins à roulettes ? De vous engager dans un sport de contacts et de vitesse ? Alors foncez sur la piste et ralliez une discipline spectaculaire, punk et féministe !

Au hasard d’une navigation sur la Toile ou d’une lecture distraite d’un magazine, vous avez peut-être aperçu son imagerie sauvage et décalée sans parvenir à identifier ou retenir le nom de ce drôle d’objet roulant non identifié : le roller derby.

Popularisé outre-Atlantique par le long métrage "Bliss", de Drew Barrymore, il reste encore une pratique confidentielle dans l’Hexagone. On compte 4.150 licenciés estampillés roller derby à la Fédération française de roller sports, répartis en 63 clubs dans toute la France.

Trendy a voulu en savoir plus sur ce sport décalé et vraiment badass !

Des patins, une piste circulaire, deux équipes

Alors, quel est le principe ? Deux équipes de 5 joueuses (une équipe est composée d’une jammeuse et de quatre bloqueuses) évoluent sur une piste ovale de 30 mètres sur 16. Un match se compose de deux mi-temps de 30 minutes. Une mi-temps est découpée en sous-périodes, appelées jams, d’une durée maximum de 2 minutes ; entre deux jams, 30 secondes de remplacement des joueuses (14 au total).

Une équipe est composée de 5 patineuses : une jammeuse et quatre bloqueuses. // © Jean Le Boulanger/ Du Man Studio

Groupées en un « pack », roulant à allure modeste autour de la piste, ces dernières font obstacle au passage de la jammeuse adverse, tout en facilitant celui de leur propre jammeuse. Pendant cette période, ni l’usage des mains ni les coups au visage ou dans les jambes ne sont autorisés, au risque d’un passage en « prison » d’une minute, sanctionné par les 7 arbitres présents tout autour. Chaque fois qu’une jammeuse double une adversaire (en lui prenant un tour) sans faire de fautes, elle fait gagner un point à son équipe.

Un sport de contacts spectaculaire

Lors des compétitions, le public en prend plein les yeux, et les oreilles. Les patineuses sortent lessivées du combat qui sollicite autant les jambes des jammeuses que les bras des bloqueuses. Le défi est à la fois physique et mental. Mais on peut aussi concevoir une approche « light », en mode loisirs.

Intégrer une équipe de roller derby c’est faire partie d’une vraie communauté. // © Jean Le Boulanger/ Du Man Studio

C’est tout cela, ainsi que l’envie d’intégrer une « communauté », qui séduit les filles dès 14 ans. « On s’entraîne 3 fois 2 heures par semaine », explique PsychoKat, l’une des pionnières du roller derby en France, à l’origine de la création du club Nantes Derby Girls en octobre 2010.

Sortir de l’underground

Si la culture underground (tatouages, piercings, maquillage de guerrières) s’affiche clairement et que le militantisme féministe est assumé, le roller derby s’est ouvert ces dernières années à un public plus large (même, *récemment, aux hommes !)*. « On a créé une charte d’inclusion, fixé un tarif de licence très accessible (95 €) », martèle PsychoKat.

Si vous voulez vous remettre au sport ou que vous cherchez un sport collectif pour rencontrer du monde, pensez roller derby. « La question du patinage n’est pas un problème. En quelques mois, on peut acquérir les « minimum skills », ne plus être un danger ni pour soi, ni pour les autres. Après, on prévient les compétitrices : c’est un sport de contacts. On en sort parfois avec des bleus, des griffures, mais toujours avec la banane ! », plaisante-t-elle.

*Un club près de chez vous

*

Même si certaines régions sont mieux dotées que d’autres, vous devriez trouver votre bonheur sur le site de la Fédération française de roller et skateboard.