Paroles de champions : pourquoi faire du water-polo ?

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Publié le 12/12/2017 par TRD_import_AssiaHamdi ,
Sport à la fois collectif et aquatique, le water-polo ne manque pas d'arguments pour vous plaire. Trois champions de la discipline vous donnent quatre bonnes raisons de vous jeter à l'eau.

Le water-polo, vous connaissez ? Un sport collectif, proche du handball, qui se joue dans l’eau. Deux équipes de sept joueurs, deux buts, un ballon. Aujourd’hui, 15.000 personnes pratiquent le water-polo en France. Pourquoi pas vous ?

Un sport où tout le corps travaille

Le water-polo, c’est d’abord « un sport collectif très complet, précise Florian Bruzzo, ancien joueur de water-polo et sélectionneur de l’équipe de France féminine. Il allie l’agilité, la technique, la puissance et la stratégie. » Contrairement à ce qu’on peut croire, il n’y a pas que les bras qui travaillent.  » La partie du corps la plus importante, au water-polo, ce sont les jambes « , ajoute Mehdi Marzouki, membre de l’équipe de France.

Jouer dans un environnement instable permet aussi de travailler le gainage. Romain, 15 ans, joue au water-polo depuis quatre ans. « J’ai remarqué que j’avais amélioré mon endurance en EPS. »

Un sport qui sort de l’ordinaire

Enfant, Mehdi Marzouki a été charmé par le côté ludique de la discipline : « C’est le fait de jouer avec un ballon qui m’a séduit ». Comme le souligne Florian Bruzzo, c’est aussi « un sport où il faut marquer et défendre son camp », de quoi attirer ceux qui aiment le foot ou le handball,  » il y a des duels, c’est un sport de combat. »

Un sport où l’on développe un esprit d’équipe

À l’image d’autres sports collectifs, le water-polo permet de développer sa sociabilité. « J’ai l’impression de m’être fait plein d’amis », fait remarquer Romain, licencié au club de La Libellule à Paris. Mehdi Marzouki, qui a participé aux jeux Olympiques à Rio en 2016, a noté qu’en équipe de France comme en club, les joueurs font preuve de solidarité dans la victoire comme dans la défaite :. « On peut faire un super match et perdre. Et si l’un de nous a fait des erreurs pendant le match, nous perdons tous ensemble. C’est important de rester unis. »

Un sport où l’on n’a pas besoin d’être un champion en natation

Et si on ne sait pas bien nager ? Pas de panique ! « Les deux premières années, il y a des cours de natation, pour reprendre les bases », rassure Romain. Être grand est un avantage, mais cela n’empêche pas de marquer des buts ou d’être un as en passe. « En fait, c’est surtout une question de technique », conclut Florian Bruzzo. Tout le monde à sa place dans le bassin : « C’est comme dans l’océan, il y a tous les types de poissons ! »