« PlayerUnknown’s Battlegrounds » : pourquoi il fait tant parler de lui ?

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Publié le 25/04/2017 par TRD_import_AlexandrePinto ,
Il existe un jeu en early access qui bat tous les records de téléchargement et qui supplante tous les Battle Royal du moment : "PlayerUnknown’s Battlegrounds". Prometteur, le jeu pourrait devenir un must dans les semaines à venir.

En early access depuis le 23 mars, « PlayerUnknown’s Battlegrounds » cartonne déjà… Le petit bijou de « Brendan Greene » est considéré par les joueurs comme le mix parfait entre le mode arcade de « H1Z1 » : « King of the Kill » et l’aspect réaliste d' »Arma III ».

Un avenir dans l’e-sport est même plus que probable, puisque le jeu disposera, à terme, d’ un mode « partie classée » à la manière de « Counter Strike » ou « League of Legends ». Alors, faut-il s’y mettre dès maintenant pour déjà être un champion quand il sortira ?

Le concept de Battle Royal est bien connu des joueurs de « H1Z1 », « Arma » et « DayZ » : vous êtes largués sur une map, en solo ou en équipe et vous devez survivre face à une centaine de joueurs. Avant de concourir au titre de champion, vous devrez passer par la case du saut en parachute et surtout par une recherche quasi permanente de stuff et autres accessoires.

Et c’est bien là que le jeu prend toute sa dimension : vous commencez tous au même niveau à chaque de début de partie. Vous devrez vous dépêcher de trouver un équipement correct pour évoluer à peu près sereinement dans l’immensité de la map.

Comment ça marche ?

L’arsenal est plutôt complet puisqu’il nous propose fusils à pompe, arbalètes, snipers, pistolets, fusils d’assaut, pistolets-mitrailleurs, grenades flash, fumigènes, ainsi que des armes au corps-à-corps. Chacune des armes à feu dispose d’emplacements d’accessoires pour y intégrer chargeurs, poignées, silencieux, crosses et viseurs qui viendront gonfler les statistiques de vos armes. Avec la possibilité de jongler entre les vues en première et en troisième personne, la visée est un peu particulière au premier abord mais on s’y habitue facilement après quelques parties.

Du côté de l’équipement, vous pourrez vous protéger des assauts ennemis à l’aide de casques et gilets pare-balles. Si vous êtes limité niveau inventaire, les sacs à dos y remédieront.

Une fois équipé, vous devrez rejoindre la zone « safe » de la carte avant la limite du temps. Cette dernière est représentée par un cercle blanc sur votre carte, à ne pas confondre avec le cercle bleu, qui, lui, rétrécit petit à petit. Au-delà de ce dernier, vous subirez des dégâts de plus en plus importants.

Cette mécanique de jeu oblige les joueurs à se déplacer régulièrement, punit les campeurs et favorise donc les confrontations. Il est donc nécessaire de garder un œil sur sa carte pour savoir où et quand se déplacer. Des véhicules sont à votre disposition un peu partout pour raccourcir vos trajets. Attention, leur utilisation est à double tranchant : d’une part, vous vous déplacerez plus vite et resterez donc moins longtemps à découvert, d’une autre, le son émis par le moteur se fait entendre d’assez loin. Faites votre choix…

Et côté technique, ça vaut quoi ?

« PlayerUnknown’s Battlegrounds » évolue avec le moteur « Unreal Engine 4  » et le jeu est plutôt joli lorsque les graphismes sont passés en « full ». Ce qui est moins joli, c’est la configuration nécessaire pour le faire tourner correctement en « full ».

Le gros point noir du jeu, c’est son optimisation. À moins d’avoir une config récente à 1.200 €, rendez-vous dans les options graphiques pour les diminuer. Bon ok, c’est un early access, mais, quand même, ça pique.

Outre les serveurs qui peuvent subir des lags, plusieurs bugs persistent : il peut par exemple vous arriver d’appuyer plusieurs fois sur la touche d’interaction pour ouvrir une porte ou ramasser un « stuff ». Il se pourrait que votre personnage se retrouve à mains nues quand vous voudrez changer d’arme. Mais globalement, le jeu se tient plutôt bien pour un early access.

D’ailleurs, l’équipe de développeurs a mis en ligne un communiqué sur Steam, détaillant le contenu des mises à jour quotidiennes (amélioration de l’état des serveurs), hebdomadaires (résolutions des bugs) et mensuelles (ajout de contenus additionnels et équilibrage) sensées corriger au maximum le jeu avant sa sortie finale, prévue à la fin de l’accès anticipé qui devrait durer au maximum six mois.

Le jeu est disponible sur Steam pour 29,99 €.