TEST – Resident Evil 7 : allez-vous vraiment flipper ?

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Publié le 01/02/2017 par TRD_import_AlexandrePinto ,
JEUX VIDÉO - "Resident Evil" fait partie des licences bien ancrées dans l’histoire du jeu vidéo. Abandonnant peu à peu l’aspect survival-horror pour aboutir à un jeu d’action pur et dur, RE en a rebuté plus d’un au fil des années. Qu’en est-il avec ce nouvel épisode ?

Une histoire d’amour… à la base

Sans nouvelles de votre chère et tendre depuis trois ans, vous recevez un e-mail très bref de sa part qui vous demande de venir la chercher. Direction la Louisiane, dans une petite ferme abandonnée. Très vite, vous vous rendez compte que ladite ferme n’est autre que le domicile d’une famille un peu tordue , le théâtre d’une vingtaine de disparitions sur les deux dernières années…

La cabane dans les bois

Les notes disséminées un peu partout dans la maison nous permettent de comprendre peu à peu dans quoi on met les pieds et à qui on a à faire. Chez les Baker vous êtes la proie, et tenir un fusil à pompe dans vos bras ne diminue pas ce sentiment d’insécurité. Ces derniers sont sans doute l’une des plus grandes réussites de cet opus. On se surprend à hésiter à franchir le seuil d’une porte laissant entrevoir une pièce trop peu éclairée, à sursauter au moindre grincement de parquet pourtant provoqué par vos propres pas ou à vérifier tous les recoins d’une chambre avant de la fouiller… L’ambiance est clairement angoissante.

Des changements de gameplay

Là où les précédents opus de la série misaient sur une vue à la troisième personne, « Resident Evil 7 » opte pour celle à la première personne, renforçant indéniablement l’immersion. Les phases de « cache-cache » sont présentes sans être trop redondantes et ce qui les rend particulièrement efficaces.

Retour aux ingrédients ayant fait la gloire de la licence : énigmes, gestion de l’inventaire, exploration… On est loin des anciens épisodes faisant la part belle aux gunfight : mieux vaut économiser vos munitions et viser correctement sous peine de vous faire soulever – au sens propre du terme, oui, oui – par les armes tranchantes de la famille.

Et la VR dans tout ça ?

Capcom a pris le pari de proposer son jeu jouable à 100 % en VR. C’est d’ailleurs là qu’il dévoile son plein potentiel. On se déplace avec le stick gauche et nos mouvements de têtes permettent de déplacer la caméra. Le rendu est franchement sympa : on se penche pour regarder derrière un mur comme si on y était, on regarde à droite et à gauche pour fouiller les pièces, on se retourne en furie lorsqu’on entend un bruit suspect…

Le stick droit permet de donner des petits à-coups latéraux déplaçant la caméra d’environ 30° – valeur pouvant être modifiée dans les options de jeu – ce qui est très appréciable quand on sait que les casques de réalité virtuelle donnent rapidement des nausées au bout d’une demie-heure de jeu.

Même si l’aspect VR est très bien maîtrisé, des soucis techniques perdurent. L’exemple le plus éloquent est le problème des « bras flottants » : les bras du personnage semblent détachés du corps et « flottent » littéralement dans le vide. Et certains décors – surtout en extérieur – ne sont pas franchement jolis en VR.

En définitif, « Resident Evil 7 : Biohazard » marque le retour de la série au survival-horror pur et dur. Oui, on a eu peur en y jouant, et oui, la dimension VR apporte un réel plus au jeu. L’ambiance est sans conteste le gros point positif et, malgré quelques soucis techniques en VR, c’est probablement l’expérience VR la plus aboutie à ce jour.