L’interview indiscrète : les premières fois de Michel Cymes

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Publié le 25/11/2016 par TRD_import_LauraMakary ,
Entre le "Magazine de la santé", qu’il présente du lundi au vendredi sur France 5, et ses consultations, Michel Cymes, le médecin le plus médiatique de France, a trouvé le temps de nous parler de ses premières fois d’étudiant.

La première fois que… j’ai stressé pour un examen

J’ai toujours été stressé, pour tous les examens. Le pire, c’était à l’oral. J’ai loupé mon oral d’histoire, ce qui m’a fait rater mon bac la première fois que je l’ai passé. Je pensais l’avoir réussi et j’ai eu un 6/20 injustifié. Après cette mauvaise expérience, j’ai beaucoup stressé lors des oraux de médecine, ça m’a suivi durant toutes mes études, je devenais livide. Idem pour mon premier passage à la télé… Heureusement, je suis beaucoup plus à l’aise aujourd’hui.

La première fois que… j’ai eu « une taule » à un examen

On en revient aux oraux ! À l’oral de spécialité, chacun devait tirer au sort le chef de service devant lequel il passerait. J’ai tiré mon chef de service, qui me connaissait bien, la chance ! Mais j’étais tétanisé, tout blanc, incapable de répondre à la moindre question. Il a dû m’engueuler, il était fou de rage. Bon, il savait que j’étais sérieux et ne m’a donc pas trop pénalisé. J’ai eu du bol d’être tombé sur lui.

La première fois que… j’ai séché

J’étais en 6e, je rentrais de vacances. J’avais un gros cafard, j’étais triste d’avoir quitté mes copains de colo. Ma grand-mère m’accompagnait à l’école, et j’ai été pris d’une phobie scolaire ponctuelle. Je ne voulais absolument pas y aller ! Ça n’était jamais arrivé auparavant, et ça ne s’est jamais reproduit. Ma grand-mère ne m’a pas forcé, elle a vu que j’étais très mal à l’aise.

La première fois que… j’ai pris un appart’

J’avais 19 ans. Pour préparer mes concours de médecine, j’ai pris une chambre de bonne à St Cloud. C’était près de chez mes parents, pratique pour manger et faire mes lessives, mais j’étais indépendant. C’était plus simple pour ramener mes copines… J’étais ravi, j’y suis resté deux ans. Le seul problème : la voisine, très bruyante lors de ses ébats. Difficile de se concentrer quand on est en première année de médecine et qu’on ne fait que réviser !

La première fois que… j’ai eu une paye (et comment je l’ai dépensée)

J’avais fait quelques petits boulots, plus jeune. Le premier : dans une usine, mettre de l’huile dans des bidons. J’ai aussi été caddie de golf, par exemple. En revanche, je me rappelle très bien de mon tout premier salaire d’interne en médecine. J’ai touché quelque chose comme 400 francs à l’époque (environ 61 €), j’étais tellement fier… Avec cet argent, j’ai acheté un magnétoscope. Ça remonte !

La première fois que… j’ai eu le déclic pour mon métier

En troisième année d’études, lors de mes premiers contacts avec les patients. En première année, on bachote et en deuxième année, on suit des cours assez théoriques. Mais lors des stages de troisième année, on enfile enfin la blouse pour rencontrer les patients. C’était la révélation à ce moment-là. J’ai su que c’était ma voie.

La première fois que… j’ai été reconnu après être passé à la télé

C’était dans la rue, après un de mes premiers passages à « Télématin ». Mais on m’a pris pour un autre ! Ça remet l’ego tout de suite en place. Maintenant, ça m’arrive tous les jours, mais les gens sont respectueux, ils me disent toujours « bonjour docteur ». Il y a ce respect du médecin. Les choses seraient peut-être différentes si j’étais acteur, par exemple.

La première fois que… j’ai eu une galère pro

Lorsque j’étais interne, je devais avoir 28 ans, je me suis retrouvé dans une situation délicate avec une patiente. Pour refixer les choses, ma spécialité, c’est l’ORL, je devais donc examiner uniquement les oreilles, le nez et la gorge. La patiente avait visiblement une autre idée en tête, elle « voulait se mettre à l’aise » et a commencé à se déshabiller. Elle a fini torse nu devant moi. Je lui ai demandé de se rhabiller. Je n’avais qu’une chose en tête : la peur qu’une infirmière arrive pile à ce moment-là… Cela aurait été difficile à justifier !

Le 29 novembre, à 20h45, France 5 diffuse le documentaire « Sel : alerte dans nos assiettes », suivi d’un débat animé par Michel Cymes. « Comment échapper à cet excès de sel ? Comment reconnaître les aliments trop salés ? Quelle quantité peut-on consommer sans danger pour la santé ? », autant de questions auxquelles cette soirée tentera de répondre.