Les premières fois de l’équipe du film « La colle »

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Publié le 19/07/2017 par TRD_import_NoaBenhaim ,
Ils arrivent sur vos écrans le 19 juillet pour un film 100 % lycée. L’histoire d’un élève modèle qui fait sa première heure de colle et se retrouve bloqué dans une boucle temporelle.

Trendy a rencontré Grégoire Montana, Noémie Chicheportiche et Oussama Kheddam, trois des protagonistes de cette comédie. À leurs côtés pour répondre à notre interview indiscrète, Alexandre Castagnetti, le réalisateur du film.

La première fois que… j’ai été collé

Grégoire Montana : Alors, j’ai été beaucoup collé, souvent parce que je mettais l’ambiance dans la classe, donc c’était un sacrifice que je faisais finalement pour le collectif (rires)…

Alexandre Castagnetti : J’ai été collé une seule fois dans ma vie ! J’étais le meilleur de la classe pendant toute ma scolarité, pas du genre à être collé, mais j’étais pote avec les cancres parce qu’ils me faisaient rire. Ce film est un peu une déclaration d’amour envers eux.

Oussama Kheddam : Une fois, en 6e, je suis arrivé en retard et j’ai escaladé le mur du collège en mode « Prison Break ». Évidemment, je suis tombé, je me suis cassé quelque chose, ils m’ont pris en flag et m’ont collé.

La première fois que… j’ai eu un crush à l’école

Grégoire Montana : En maternelle, j’étais fou d’une fille. Elle m’a arraché la joue avec les dents pour me dire qu’elle m’aimait et j’ai eu très mal pendant quelques jours. Ça a été un peu traumatisant, je me demandais : « Est-ce que, quand on est amoureux, on doit souffrir comme ça ? ».

Noémie Chicheportiche : J’ai eu beaucoup de fixettes, ça durait un an et c’était ce mec et pas un autre. Et je passais mon temps à me demander « Il m’a regardé ou pas ? ». Mon défaut c’est que je me suis toujours dit que c’était au mec de venir. Parfois, j’ai attendu longtemps !

Oussama Kheddam : Mon premier vrai crush, c’était au lycée. C’était ma pote et on a « bifurqué », on va dire. Ma technique, c’était genre « on doit chacun trouver quelqu’un pour l’autre et on finit par se mettre ensemble ».

La première fois que… j’ai eu le déclic pour le métier

Grégoire Montana : Quand j’avais 7 ans, j’ai fait un stage de théâtre. J’étais super investi, j’avais réécrit « Cyrano de Bergerac ». Mes copains avaient gâché la représentation parce qu’ils avaient acheté des pistolets et ils jouaient avec, alors que c’était super tragique !

Alexandre Castagnetti : J’ai toujours voulu être réalisateur et musicien. Mon père est chanteur, la musique je m’y suis mis tout seul. Et le cinéma, c’est venu par des films à la télé.

Noémie Chicheportiche : Quand j’avais 12 ans, mes parents m’ont annoncé qu’on partait à Tahiti. J’avais commencé le théâtre deux ans avant pour soigner ma timidité. Donc j’ai fait un deal avec eux : « On part, mais je continue le théâtre là-bas ». Et c’est devenu super important pour moi.

La première fois que… j’ai passé un casting

Grégoire Montana : Quand j’étais en 3e, j’ai croisé quelqu’un dans la rue qui m’a repéré et m’a proposé un casting. J’avais supplié mon père d’y aller, il m’avait dit ok, en mode « Tu verras comment c’est vraiment, et au moins tu arrêteras de nous saouler ». Ça m’a challengé de fou ! Ça c’est bien passé et j’ai été pris pour une web série.

Noémie Chicheportiche : Ohlala… Catastrophe. Je n’avais pas d’agent et j’étais au cours Simon, un cours de théâtre très classique et à l’ancienne. On m’avait parlé d’un casting, pour un premier rôle en plus… J’ai fait tout ce qu’il ne fallait pas faire : j’ai joué la meuf à l’aise, mais trop.

La première fois que… j’ai été reconnu dans la rue

Grégoire Montana : C’était à Place de Clichy, au moment où la pub pour Yop passait à la télé. J’étais hyper content, ça m’avait fait plaisir ! Maintenant ça m’arrive un peu plus, en général, c’est cool. Mais des fois, c’est gênant : quand un groupe de personnes te reconnaît, et que tout le monde se met à crier, discrétion zéro…

Alexandre Castagnetti : C’était pour la Chanson du dimanche [duo musical comique lancé en 2007], parce qu’en tant que réal, les gens ne me connaissent pas. L’époque est passée donc maintenant les plus vieux me reconnaissent.

Noémie Chicheportiche : À Paris, ça ne m’est pas arrivé pour l’instant, mais à Tahiti oui. Quand j’avais 14 ans, je jouais dans une série qui s’appelait « Vie d’ados », qui passait quotidiennement là-bas. Un jour, un Tahitien est venu me voir, super sérieux, et m’a dit « Quitte ton copain, il te trompe », en faisant référence à mon personnage dans la série (rires).