Le stress vous fait suer ? Voici comment masquer votre transpiration

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Publié le 07/11/2013 par TRD_import_NathalieHelal ,
Les auréoles sous les bras, disons-le, ça craint. Et ne parlons pas des odeurs… Or, c'est l'angoisse : vous passez bientôt l'oral du bac. Nos astuces pour éviter les traces disgracieuses et ne pas passer pour une tâche !

Impossible de se présenter à un entretien, d’aller en cours ou en soirée sans un énorme sentiment de malaise. Irrémédiable, la transpiration ? Non, et on vous le prouve !

Les mécanismes de la transpiration

Composée principalement d’eau, de sodium, mais aussi de chlore et d’urée, la transpiration renferme également des acides gras. Ce sont eux qui peuvent lui donner une odeur plus ou moins forte. Fabriquée par les cellules sudoripares, sous le coup d’un effort physique, d’une fièvre ou d’une forte température extérieure, la sueur s’écoule naturellement par les pores de la peau.

En cas de stress ou d’émotions fortes, le cerveau s’affole et stimule une glande, la médullosurrénale , qui fabrique de l’adrénaline en permanence. Résultat : la transpiration se déclenche et nous, on s’inquiète… Car l’odeur dégagée est souvent très acide !

Stress ou effort, peu importe, pour une fois, la parité est respectée : « si l’homme possède un plus grand nombre de glandes sudoripares, et surtout, des poils qui activent la chaleur, explique Michèle Garreau, directrice du développement chez Bourjois, les mauvaises odeurs, dues à la dégradation des bactéries présentes sur la peau, sont identiques pour les deux sexes ». Figurez-vous que l’odeur de la transpiration, sans ces fameuses bactéries, serait tout à fait vivable ! Mais très peu d’entre nous sentent naturellement la rose ou le jasmin…

Reste le problème des auréoles sur les vêtements, difficile à masquer et franchement inesthétique. Alors, un bon déo, oui, c’est primordial. À condition de bien le choisir.

Spray, bille ou stick : quel format choisir ?

Le marché des déodorants est pour ainsi dire… inondé ! Et pour cause, pas question de s’en passer puisque nous produisons en moyenne un litre de sueur par jour, et jusqu’à 10 litres en cas de transpiration excessive ou hyperhidrose, une pathologie assez rare et très difficile à vivre. Rassurez-vous, on peut en venir à bout avec un bon médecin et un traitement adéquat.

Si vous avez tendance à vous focalisez sur un format et/ou un parfum, ne négligez pas les autres paramètres : le degré de sensibilité de la peau, l’abondance de votre transpiration, ou encore votre type d’activité par exemple.

 » Le spray offre l’avantage d’une fraîcheur sèche immédiate , grâce à sa formule composée d’alcool et de gaz, explique Michèle Garreau. L’effet mouillé du roll-on, qui a tendance à coller aux poils, déplaît aux hommes en général, mais les peaux sensibles et les adeptes des formats nomades l’adorent », poursuit-elle. Quid de la texture sèche et solide du stick ? Assez semblable au déo à bille, il est à conseiller aux personnes souffrant d’une transpiration abondante.

Les ingrédients principaux d’un déodorant

Au-delà des sensations et de la subjectivité de chacun, la composition d’un déodorant doit être examinée de près.

– L’alcool

S’il est présent, les bactéries trépassent, les fragrances sont boostées, et en prime, fini le côté collant ! Bonne nouvelle pour les adeptes des billes ou sticks, mais alerte rouge pour les peaux sensibles ou lésées par les épilations à répétition…

– Les sels d’aluminium

Accusés à tort, selon Michèle Garreau, d’être cancérigènes, les fameux sels d’aluminium permettent de « bloquer la transpiration et d’éliminer les odeurs grâce à leurs agents antibactériens ».

Systématiquement présents dans la composition des anti-transpirants (ou anti-perspirants, c’est kif-kif), ils étaient la cause des vilaines traces blanches ou jaunes sur les vêtements. « Heureusement, depuis 5 ans, les industriels ont su résoudre le problème, en utilisant des poudres de sels d’alu plus fines « , précise Michèle Garreau. Plus chers ? Oui, bien sûr, mais tellement plus efficaces aussi !

– Le zinc

Souvent présent lui aussi dans les formules, le zinc joue sur le côté anti-transpirant, avec un effet soin et antibactérien. Mais gare aux traces blanches !

– La pierre d’alun

Très tendance ces dernières années, la poudre d’alun, issue du minéral, reste l’argument « nature » principal des déodorants. Son plus ? « Elle est probablement plus efficace en cas de problème d’odeur récurrente » , souligne Karine Rabreau, chef de groupe hygiène et parfum chez Bourjois.

Alors, déo classique, anti-transpirant, ou poudre d’alun ?

 » Le mieux, c’est d’alterner : au moment de la puberté, vous pouvez commencer avec un déodorant classique, continuer avec un anti-transpirant en cas d’activité intense, et pourquoi pas, tenter un déo bio de temps en temps », recommande Michèle Garreau.

Exactement comme avec un shampooing : l’idée est de ne pas exposer sa peau trop longtemps aux mêmes composants, pour la laisser « souffler » ! Comme nous maintenant qu’on est super calé(e) pour frimer au rayon hygiène du Monop’ ! **

Ryoma, 23 ans, étudiant en économie à Assas

« En général j’ai du mal avec les odeurs chimiques, artificielles, ou trop puissantes. Mes origines japonaises y sont peut-être pour quelque chose : là-bas, on aime par-dessus tout les odeurs discrètes, pour ne pas incommoder l’autre. Je porte donc toujours un tee-shirt en coton en dessous de ma chemise ou de mon pull, pour masquer les odeurs et éviter les auréoles. Le problème, c’est qu’en parallèle de mes études, je suis serveur à mi-temps. Et là, je cours tout le temps ! Je privilégie alors un déodorant sans parfum. »

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