Comment dire gentiment à mon coloc qu’il ronfle ?

No thumbnail
Publié le 28/04/2018 par TRD_import_MariaPoblete ,
À force de ronfler, votre coloc vous réveille et vous ne vous rendormez pas ? Une situation gênante, invivable même. Trendy vous aide à sortir diplomatiquement de la crise !

« La colocation promettait d’être magnifique, j’avais retrouvé deux bons copains de collège à Bordeaux où nous avions tous les trois atterri pour la licence. Les premières nuits ont été terribles ! Je pensais que je rêvais mais non, c’était bien réel : l’un de mes potes ronflait comme un ours, un éclatement de décibels ! J’étais très énervé les jours suivants, épuisé par le manque de sommeil – je souffre d’insomnie, je ne me rendors pas. Est-ce la fatigue qui m’a fait exploser ? Lors de notre crémaillère, au milieu de la fête, j’ai annoncé aux amis présents que tout était cool, sauf ce problème de ronchopathie et que j’allais investir dans un casque antibruit. Ça a jeté un froid terrible, tout le monde était gêné… Surtout mon coloc… » Vous reconnaissez-vous dans les propos de Mathieu, 18 ans ? Alors adoptez ce petit guide de survie en diplomatie… à utiliser en toutes circonstances !

Tournez votre langue sept fois avant de parler

Vous êtes peut-être une personne un peu impulsive qui n’arrive pas à gérer ses émotions. Vous bouillez et subitement, vous explosez ? Attendez que la pression redescende, patientez quelques jours avant de formuler une critique. Vous aurez eu le temps de prendre du recul et surtout de choisir les bons mots.

Trouvez le bon moment

Mathieu a choisi le plus mauvais jour pour cracher sa Valda. Son colocataire s’est senti attaqué et, surtout, pris à partie, au milieu des amis. Lorsqu’on a un reproche à faire à quelqu’un, la règle, c’est de s’adresser à lui en privé, sans témoins. Vous êtes grands, vous êtes jeunes adultes. Vous ne devriez pas avoir besoin des autres pour vous lancer.

Ne blessez pas inutilement

Connaissez-vous l’ego d’une personne ? C’est un peu son identité mentale. Si vous l’attaquez sans vous mettre à sa place, en usant du pronom personnel « tu » : « Tu fais ceci, tu me déranges, tu me réveilles », l’autre se sentira certainement attaqué. Adoptez le pronom personnel « je » : « Je suis gêné(e), je me réveille, je ne me rendors plus, je n’arrive pas à étudier quand je suis fatigué(e)… » Toutes ces petites phrases permettront à votre interlocuteur de mieux comprendre ce que vous ressentez.

Soignez la formulation

C’est un peu comme les crises internationales. Les mots doivent être choisis avec intelligence, délicatesse et tact. Imaginez le nombre de conflits qui auraient éclaté si chaque partie avait vraiment dit et, avec des mots crus, qu’ils en avaient marre ? Finesse et tact s’imposent en diplomatie. Avant de formuler votre critique, démarrez par un aspect positif : « C’est super de vivre en coloc, on va passer de bons moments… »

Trouvez une solution ensemble

La vie en collectivité a ses aléas. Il faut les assumer. La ronchopathie peut s’expliquer par certains facteurs : trop de tabac et d’alcool en soirée, une chambre pas assez aérée, des problèmes de santé. Suggérez une visite médicale et/ou des changements de position (sur le dos, sur le côté ?) Et investissez dans une bonne paire de boule Quiès !