Révisions en groupe : 5 profils à esquiver

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Publié le 07/06/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Sur le papier, vous formez une équipe de rêve. De quoi traverser la tête haute l’enfer des révisions du bac ou des partiels. Dans les faits, l’un de vos courageux petits camarades va vous rendre dingue.

On vous l’a suffisamment répété : réviser en groupe est un excellent moyen de conserver intacte sa motivation. Sauf que, dans tous les groupes de travail qui se respectent, il y a toujours la feignasse de service, le gars qui a vu de la lumière et qui est entré, ou le brave petit soldat plein de bonne volonté mais avec autant de sens pratique qu’une poule dans une finale de curling. Bref, dans la vie, il y a les boulets, et les autres. Le problème dans le cas qui nous occupe, c’est que les autres, c’est vous, et que le bac approche à grands pas.

1. L’étourdi

On commence par un profil soft, parce qu’au fond, même s’il nous agace, on l’aime bien notre tête en l’air. Et pour rendre sa présence parfaitement acceptable dans un groupe de révisions, il suffit de s’organiser : prévoir une double réserve de stylos et de feuilles, un peu de monnaie pour qu’il prenne son bus (sa carte d’abonnement est portée disparue depuis plusieurs mois)… L’étourdi n’est pas malveillant : il vit simplement dans une autre dimension. Ce qui n’enlève rien à ses compétences de bachotage. Au contraire : sur son petit nuage, il est relativement imperméable au stress, et donc d’autant plus efficace.

2. Le squatteur de cerveaux

Autrement plus malfaisant, le squatteur de cerveaux n’a qu’une idée en tête : vous presser comme un citron pour s’approprier tout le mérite de sa future réussite. Il est arrivé dans votre groupe les mains dans les poches, avec un tas de photocopies jamais consultées, une pile de bouquins jamais ouverts et des questions plein la musette. Préparez-vous à passer la moitié de votre temps de travail à lui réexpliquer les cours auxquels il n’a pas assisté. Attention : le squatteur de cerveaux est un habile manipulateur qui peut aisément vous convaincre de rédiger ses fiches et ses plans détaillés. Une seule solution : étouffer dans l’œuf toute tentative de récupération intellectuelle.

3. Le joyeux luron

D’accord, se réserver quelques moments de détente, c’est précieux. Un moyen idéal d’évacuer le stress entre deux chapitres et de consolider le groupe. Le problème, c’est que le joyeux luron n’a toujours pas compris que, entre deux sketchs, on attendait de lui un tout petit peu de boulot. Ses capacités de concentration égalant celles d’un singe capucin devant l’Encyclopædia Britannica, vous voilà mal engagé. D’autant que son humour indéniable a souvent pour résultat de semer une jolie pagaille dans votre assemblée d’étudiants studieux.

4. L’absent

De deux choses l’une : soit il ne viendra jamais, ou alors pas avant 14 heures, l’heure à laquelle il parviendra à s’arracher des bras de Morphée ; soit il sera présent, mais vous pourriez aussi bien vous adresser à une boîte d’agrafes. L’absent est venu contraint et forcé, a choisi votre groupe pour des raisons pas très bien définies et annonce d’emblée la couleur : les révisions, ce n’est pas son truc , et il a un scénar de Nephillim à potasser avant ce soir. Au moins, pour vous, c’est clair : l’absent est un figurant, au mieux vous évitera-t-il de vous retrouver 13 à table.

5. Le stressé chronique

Au contraire du boulet n° 4, celui-là ne dort plus depuis des semaines et vous donne clairement le sentiment de jouer sa vie entière à chaque examen. Justifié ou non, son stress est contagieux, et vos réunions de boulot se sont rapidement métamorphosées en séances de déprime générale face à la quantité de travail qui vous reste à abattre, la barbarie des profs, les délais inhumains qu’on vous impose, etc. Du coup, vous auriez presque mieux fait de réviser seul dans votre chambre U plutôt que de vous exposer aux ondes négatives dégagées par monsieur On-n’y-arrivera-jamais.