Vos pires souvenirs de baby-sitting…

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Publié le 26/05/2017 par TRD_import_DelphineDauvergne ,
Garder des bouts de choux pour arrondir ses fins de mois, c’est le bon plan… mais qui peut parfois virer au calvaire si ces chères têtes blondes se révèlent odieuses. Témoignages.

« Je gardais deux enfants âgés de 6 et 7 ans. Sur le chemin du retour de l’école, qui mettait une dizaine de minutes à pied, ils faisaient systématiquement leurs besoins (la petite mais aussi parfois la grosse commission). J’avais beau les faire aller aux toilettes avant de partir, essayer de voir quand ils avaient envie… rien n’y faisait, et ils ne le faisaient même pas exprès ! » C’est l’une des pires expériences de baby-sitting de Marine, 26 ans, étudiante à l’ISDAT. Elle a tenu 6 mois, ce qui est déjà un exploit.

Des enfants qui piquent des crises

Pour Margaux, 23 ans, diplômée d’une licence LEA et actuellement jeune fille au pair en Irlande, son pire souvenir est une colère d’un enfant de 6 ans. « Il avait fait tomber sa figurine sous un des sièges de la voiture, et comme on devait se dépêcher pour aller à l’école, je lui ai dit que je chercherais après. Mais il ne voulait pas partir sans elle, refusait de marcher, j’ai dû le forcer à avancer, il a crié tout le long et m’a même dit qu’il voulait m’arracher les yeux et me couper la gorge , mais aussi me pousser sur la route pour qu’une voiture m’écrase. » Sympa.

Les enfants sont parfois déconcertants de méchanceté. Marine en a fait aussi les frais, avec une fillette de 4 ans. « Le premier jour où je l’ai gardée, en rentrant de la maternelle, elle s’est jetée toute habillée avec sa trottinette et son sac dans la piscine , en me disant après ‘j’espère que tu vas te faire virer !' », se souvient-elle. Engagée pour un an, Marine n’aura finalement été sa baby-sitter qu’une semaine. « Les parents, sans aucune autorité, préféraient m’engueuler plutôt que d’engueuler leur fille ! »

Des parents difficiles

Le problème des enfants insupportables vient souvent des parents. Chloé*, étudiante en histoire de l’art, fait du baby-sitting depuis ses 15 ans. « C’est l’éducation donnée par les parents aux enfants qui pose problème », assure la jeune femme de 23 ans.

Son expérience la plus difficile : « Je gardais deux enfants adoptés par deux parents divorcés, c’était deux ans après l’adoption du deuxième. La mère n’a jamais voulu d’enfants et se montrait froide avec eux. Le père témoignait plus d’affection, mais rentrait très tard du travail. Les enfants manquaient clairement d’attention et multipliaient les bêtises, les parents punissaient, mais sans comprendre « , raconte-t-elle. Chloé réussit à les apprivoiser, mais s’y attache, sans réussir à résoudre la situation. « Les parents étaient dépassés, multipliaient les erreurs d’éducation, j’ai fini par arrêter car je devenais trop aigrie… », explique-t-elle.

Des baby-sitters méprisées

Pour Marion, étudiante en master d’histoire de l’art et de philosophie, le plus dur a été « l’exigence des parents. Il avait été convenu que je travaillerais les lundis, mercredis et jeudis, mais quand mes cours se sont arrêtés, la mère a demandé à ce que je vienne tous les jours. J’ai refusé, car je devais préparer mon mémoire et commencer des recherches d’emplois. Elle n’a pas compris , ce qui a donné lieu à des tensions. Elle me fait culpabiliser quand je ne suis pas disponible. Je compte arrêter le mois prochain ».

Alison*, étudiante en journalisme, se souvient d’un couple de parents particulièrement désagréables. « Je devais garder leurs 7 enfants, âgés de 6 mois à 12 ans, pendant une soirée. Quand j’arrive, la mère me demande si je pouvais, en plus, faire la vaisselle et le ménage. Je commence à m’occuper du bébé et à discuter avec les autres. Les parents reviennent vers moi en s’engueulant, sans me parler. Le père me dit finalement qu’ils ne vont pas sortir et que je peux partir. Je demande à être payée pour l’heure passée, et il me rit au nez, en me disant que son tarif c’était 20 € la soirée et pas l’heure, comme je le pensais.  » Un mépris complet.

Et vous, quel est votre pire souvenir de babysitting ?

*Les prénoms ont été modifiés