Permis de conduire, encore raté ? Tout n’est pas perdu !

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Publié le 03/01/2018 par TRD_import_ClaireChédeville ,
Priorité à droite refusée, stop grillé ou limitation de vitesse dépassée, vous n'avez toujours pas décroché votre permis et vous êtes désespéré. La solution ? Persistez ! Ne lâchez rien ! Suivez les conseils de Sohanne et Maureen.

« J’ai loupé mon permis quatre fois, mais je voulais absolument l’avoir », raconte Sohanne, étudiante en licence humanités à Paris. Après sa dernière tentative, la jeune femme décide de reprendre des cours et n’en voit plus le bout ! « J’ai dû faire plus de 60 heures de conduite, c’était délirant ! » Plus personne n’y croyait, l’auto-école tente même de la persuader de laisser tomber : « Mes moniteurs étaient effarés, ils avaient peur de me laisser conduire. Et puis, finalement, la cinquième fois a été la bonne ! » se souvient-elle en souriant. À force de persévérance, Sohanne a décroché le précieux sésame. Mais comment faire pour ne pas se décourager ?

Continuer à s’entraîner

Après deux échecs, Maureen a opté pour la conduite supervisée. « Je trouve ça super. Cela m’évite de payer trop d’heures avec les moniteurs et je conduis tout le temps avec mes parents.  » L’étudiante en droit à Nanterre a peu de temps pour se rendre disponible, la conduite avec ses parents est donc une alternative adaptée pour progresser rapidement, sans contrainte de temps ni d’argent.

Quant à Sohanne, elle s’est entêtée :  » Je me suis exercée aux créneaux sur les parkings , et j’ai repris des heures et des heures de conduite, je n’avais pas envie de me laisser abattre. »

Apprendre de ses erreurs

« Mes moniteurs étaient très pédagogues, ils m’expliquaient précisément ce qui n’allait pas. J’ai fini par identifier mes difficultés », souligne Maureen. Même constat pour Sohanne, qui reconnaît que le stress lui faisait perdre tous ses moyens :  » Pour réussir, j’aurais dû appréhender l’examen avec beaucoup plus de calme et de confiance en moi, sinon je l’aurais encore loupé. « 

Comprendre ses erreurs permet de ne pas céder au découragement. Les candidats sont motivés et travaillent davantage : « Au bout de 30 secondes, j’ai fait une faute éliminatoire, maintenant je sais à quoi m’en tenir ! » ajoute Maureen.

Obtenir une aide financière

Les heures de conduites supplémentaires sont souvent le coup de grâce pour votre porte-monnaie. « J’ai eu de la chance ! Au début, je finançais mon permis toute seule. E *nsuite, m es parents m’ont aidée, sinon j’aurais dû y renoncer* », précise Sohanne. La jeune femme a conservé son job de vendeuse afin de les rembourser.

Quant à Maureen, elle a choisi l’option moins ruineuse de la conduite supervisée , accessible aux plus de 18 ans après 20 heures de conduite.

Autre solution, dans certaines communes, entre 18 et 25 ans, les jeunes peuvent bénéficier de la bourse au permis de conduire. La collectivité s’engage à verser le montant des frais à l’auto-école, et le candidat à participer à une activité d’intérêt collectif pendant 40 à 50 heures. À vous de jouer !