Au lit, adoptez la double protection !

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Publié le 29/05/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy , Mis à jour le 29/03/2022 par brahim
Vous avez toujours des preservatifs sur vous et c'est parfait. Mais ajouter une seconde methode contraceptive a la capote, c'est encore mieux pour se premunir d'une grossesse non desiree. Explications.

Se protéger deux fois, qu’est-ce que ça veut dire ?

Commençons par ce que double protection ne veut pas dire : se protéger deux fois, ce n’est pas mettre deux capotes (surtout pas !) et ce n’est pas non plus avaler deux pilules par jour ou quarante-deux par cycle. Se protéger deux fois, c’est se prémunir contre deux éléments : d’un côté les infections sexuellement transmissibles avec un préservatif , d’un autre côté d’une grossesse non désirée avec ce même préservatif et, en plus, un moyen de contraception (pilule, implant, stérilet…).

Pourquoi la double protection, c’est mieux ?

Si le préservatif protège des IST et des grossesses, le risque zéro n’existe pas. Un préservatif peut craquer ou quitter le pénis de monsieur en plein rapport. C’est pour cela qu’ ajouter un contraceptif est sécurisant : point de grossesse non désirée si la capote se fait la malle. Quant à ce fameux contraceptif (pilule, implant, stérilet…), s’il protège d’une grossesse, il ne protège pas des IST. Vous l’avez compris, la double protection, c’est de la protection optimale.

La double protection connaît un second avantage : en couple, lorsqu’on décide d’arrêter le préservatif, il suffit de réaliser un test VIH afin de s’assurer que nous ne sommes pas porteurs d’une IST puis de stopper les préservatifs du jour au lendemain puisqu’un contraceptif a déjà été mis en place : la pilule (ou autre) est là, il n’y a pas de risque de grossesse non désirée. Cela évite aussi un petit accident lorsque l’on est très amoureux, en confiance, et que l’on baisse le garde sur le préservatif sans avoir mis en place de contraceptif en parallèle. Et on note que baisser la garde sur le préservatif, si c’est courant lorsqu’on s’aime très fort, ça ne veut pas dire zapper un test de dépistage.

Concrètement, je fais quoi ?

  • Je prends un contraceptif qui me convient en discutant avec mon gynécologue ;
  • J’utilise des préservatifs avec mon partenaire, en même temps que mon contraceptif ;
  • Quand nous nous sentons prêts, nous faisons un test VIH ;
  • Lorsque nous sommes certains qu’il n’y a pas de risque de IST, on stoppe les préservatifs ;
  • Le contraceptif étant déjà mis en place, tout roule !

Elle est pas belle la vie, sous double protection ?