Bac et stress des parents, vous gérez comment ?

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Publié le 12/06/2015 par TRD_import_MartinRhodes ,
C'est vous qui passez l'épreuve, ce sont eux qui stressent le plus. Au point de vous mettre la pression. Alors, quelles sont vos astuces pour la faire retomber ?

Violaine, en terminale ES

Violaine // © Photo fournie par le témoin.

« En voiture, mon père me fait toujours de longs discours sur l’utilité du bac. La dernière fois, il était si obnubilé par le sujet qu’il a oublié de redémarrer au feu vert. Ma mère, quant à elle, est anxieuse parce que mes méthodes de travail sont très différentes des siennes au moment du bac. Elle travaillait en groupe ; je potasse seule. Elle faisait des exercices ; je rédige des fiches sur des notions importantes ou compliquées du cours. Je gère ces moments de panique parentale avec humour. Et je crois que cela les stresse encore plus ! »

Théo, en terminale S

Théo. // © Photo fournie par le témoin.

« Je ne regarde plus les infos car il y a tous les jours un sujet sur le bac. Comme moi, mes parents ne sont pas rassurés. Il faut dire que j’ai redoublé ma première et que ma moyenne cette année est de 10,5. Alors mon père et ma mère limitent mes sorties, engagent des profs particuliers et m’encouragent à relire mes cours après dîner. Ils font en sorte que la pression qu’ils me mettent soit un moteur et non un frein. Notre secret, c’est d’en parler. »

Anne-Élise, en première ES

Anne-Élise. // © Photo fournie par le témoin

« Ma mère a eu de très bons résultats au bac que je m’apprête à passer. Alors elle me donne un tas de conseils techniques concernant la concentration, l’apprentissage, les pauses, la respiration ou encore la répartition du travail. À chaque fois que ma mère s’affole, je la rassure en lui rappelant que les épreuves anticipées, que j’ai bien réussies, sont généralement un bon indicateur des résultats au bac. »

Anaëlle, en terminale ES

Anaëlle. // © Photo fournie par le témoin.

« C’est devenu un rituel. Mon père, en rentrant du travail, se plante devant moi et me lance :’T’as bossé ?’ Les inquiétudes de mes parents sont essentiellement dues à mon niveau catastrophique en mathématiques, coefficient 5 au bac ES, ainsi qu’aux chapitres d’histoire que nous n’avons pas eu le temps d’étudier en cours. Je me concentre sur ce que j’ai à faire sans penser à leurs exigences toujours à la hausse. Si j’ai la mention ‘bien’ ils me demanderont pourquoi je n’ai pas eu ‘très bien’, et si j’ai la mention ‘très bien’ pourquoi je n’ai pas les félicitations du jury. »

Clément, en terminale S

Clément. // © Photo fournie par le témoin

« J’ai 16 de moyenne et j’ai été accepté dans plusieurs classes préparatoires. Tous les voyants sont au vert et pourtant, ma mère, qui est professeure de français, angoisse. Non pas pour le bac mais pour la mention très bien, importante selon elle pour le ‘prestige personnel’. L’angoisse des parents provient du fait qu’ils n’ont aucune idée de l’avancée des révisions de leur enfant. Je rassure ma mère en lui présentant régulièrement mon planning, ce qui est fait et ce qui ne l’est pas. Et puis j’ai trouvé un moyen de dédramatiser le bac : parier avec elle. Je l’invite au restaurant si je ne décroche pas la mention TB. »

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