Harcèlement à l’école : une vidéo pour sensibiliser aux violences virtuelles

No thumbnail
Publié le 02/11/2016 par TRD_import_DelphineDauvergne ,
La deuxième édition de la journée nationale "Non au harcèlement" met l’accent sur les violences virtuelles. Leur impact est réel et rapide. Petite piqûre de rappel pour ne pas minimiser les effets de ses clics…

Le cyberharcèlement commence souvent avec un post haineux, se voulant « drôle ». Dans le clip « Liker, c’est déjà harceler », réalisé par la chaîne Youtube Rose Carpet dans le cadre de la campagne nationale pour dire "Non au harcèlement", les conséquences de simples « like » sont mises en scène. Une multiplication de soutiens à un post délibérément méchant peut devenir source d’oppression chez la personne harcelée.

Derrière son écran, il est parfois dur de juger de l’impact de ces piques. Ne pas voir la réaction de l’autre en direct peut vous inciter à continuer sur votre lancée sans vous rendre compte de l’effet dévastateur. Et s’arrêter n’est pas toujours facile quand vous êtes connectés en permanence, et encouragés par les réactions des autres.

Une cyberviolence en cascade

Insultes, rumeurs, publications de photos intimes ou dégradantes… les formes de cyberviolences sont nombreuses. « Quelques secondes suffisent pour écrire des propos qui restent et pourrissent, pour faire naître un coktail explosif », résume Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale.

La journée nationale « Non au harcèlement » se concentre cette année sur cette forme de violence, qui concerne un tiers des appels reçus sur le numéro vert 30.20. Si l’enquête internationale HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) constate que le harcèlement scolaire dans sa globalité aurait diminué de 15 % au collège entre 2010 et 2014, le travail de sensibilisation est encore nécessaire. Les médias, dont L’Étudiant Trendy , se mobilisent pour cette deuxième édition, qui a lieu ce jeudi 3 novembre 2016.

Que faire en cas d’harcèlement scolaire ?

La première des actions à entreprendre est d’en parler. Soit à un ami, un parent, ou à un adulte de votre établissement en qui vous avez confiance (professeur, infirmière, surveillant…). Vous pouvez aussi chercher de l’aide, de manière anonyme, en téléphonant à l’un de ces deux numéros verts (appels gratuits) :

N° VERT NON AU HARCÈLEMENT : 30.20

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h (sauf les jours fériés) et de 9h à 18h le samedi.

N° VERT NET ÉCOUTE (si le harcèlement a lieu sur Internet): 0800.200.000

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h.