Votre mère et votre copain peuvent-ils s’entendre ?

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Publié le 18/06/2013 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,
Ayé, nous voilà rangée dans la catégorie « grandes filles ou presque » : cette fois, c’est sûr, on présente Roger aux parents. Une seule question demeure : comment ça va se passer ?**

Papa, ça, on sait : il va de toute façon nous mettre la honte avec une liste de questions gênantes du type : « Et que font vos parents, comment vont les études ? » et pire, de mises en garde inutiles et ringardes, ambiance : « Nous sommes bien d’accord, ma fille est encore trop jaeune pour fonder une famille. » Bref, quoi. Papa ne sera jamais de notre côté, encore moins de celui de Roger.

Mais maman ? Parce que c’est vrai ça, elle a manifesté de l’intérêt pour Roger. Elle semble accepter la chose avec bienveillance, mais est-ce qu’il ne vaudrait pas se méfier de l’eau qui dort un peu trop bien ? La vérité ? Si, il faudrait…

Une mère fine stratège

Pour commencer, il faut bien comprendre une chose : les mamans pigent très vite que si tout se passe bien entre elle et Chérichou, si elles montrent bien à quel point elles acceptent cette nouvelle vérité selon laquelle leur fille est désormais une femme, elles augmentent considérablement leurs chances de nous voir rappliquer le dimanche pour déjeuner. En d’autres termes, elles savent coopérer avec l’ennemi.

En se faisant passer pour la mère cool et visionnaire qui a bien compris, elle, que sa fille était une femme, elle sait qu’elle va gagner un paquet de points auprès de vous. Et accepter Chérichou à la table familiale comme s’il était son gendre, c’est une façon franchement habile de vous prouver qu’elle admet que ça y est, vous êtes grande.

Le déjeuner dominical chez maman

« Lorsque j’ai parlé d’Antoine pour la première fois à maman, elle a tout de suite manifesté de l’intérêt pour ma relation qu’elle a d’emblée considérée comme sérieuse. J’étais ravie qu’elle me juge enfin comme une adulte capable de vivre une vraie relation », explique Lara.

Mais très vite, les choses deviennent plus compliquées : « Dès la semaine suivante, maman a commencé à m’inviter à déjeuner le dimanche, en compagnie d’Antoine, évidemment. Pendant des mois, on a joué les grands, le couple prêt à construire sa vie, tout ça… et ça nous amusait beaucoup. Sauf que j’avais pris dix ans : bobonne aux fourneaux le dimanche après-midi, il y a plus fun et plus sexy. »

Jules, Damien ou Philibert, peu lui importe

Mais alors qu’on pensait que c’est parce qu’elle adore notre nouveau fiancé qu’elle est déçue quand on lui apprend, avec des pincettes, notre séparation de son ex-futur-gendre auquel elle prodiguait toute sorte de maternelles intentions, on comprend juste que maman s’en contrefiche de Jules, Damien ou Philibert (c’est quoi son nom déjà, à ce minable ?). La seule chose qui lui fait vraiment du chagrin c’est que… ben oui, fini les déjeuners dominicaux…

« Quand j’ai annoncé à maman que je venais de me faire plaquer, c’est elle qui a fondu en larmes au bout du fil. Mais alors que je lui disais qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, que tout allait bien, je l’ai entendue hoqueter : « Mais noooon, tu comprends pas, Antoine on s’en fiche. C’est juste que tu ne viendras plus déjeuner le dimanche avec nouuuus ». »

Tssss… inutile de dire que c’est de la manœuvre perfide. On est pareille… Et il ne faut jamais oublier que si nous savons louvoyer pour obtenir ce que nous voulons, c’est parce qu’on l’a bien appris quelque part, hein !

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