Quand ma mère se croit « teacher forever » en vacances

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Publié le 11/08/2014 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,

Les vacances, c’est enfin le moyen pour mamounita de nous rappeler nos fondamentaux, histoire qu’on ne risque pas d’oublier que l’on est : d’une part, sa petite chérie à elle, sa tartine, son cœur de beurre, son babichou, sa paupiette (si, si, sa paupiette) ; d’autre part, une “petite fille bien élevée”.

La piqûre de rappel

Car oui, c’est aussi le moment pour elle de nous redire, en présence de tierces personnes (voire de la famille au grand complet, si possible), qu’on ne met pas les coudes sur la table, qu’on se force à manger de tout même si on n’aime pas les lentilles en salade, qu’on se tient bien droite sur sa chaise et qu’on laisse parler les grandes personnes.

Et si on a le malheur d’ajouter que ça tombe très bien, justement, parce qu’on en est une aussi, maintenant, de grande personne, qu’on ne s’étonne pas, de grâce, de se voir convoquée illico au piquet “parce que je ne t’ai pas élevée comme ça, ma fille” et “qu’on ne répond pas aux grandes personnes”. Encore elles. Bienvenue dans l’âge adulte !

Le coup de fil indispensable

Et bien sûr, s’il nous prend l’envie (saugrenue) de nous éloigner de mamounette pendant une partie des vacances, il ne faut surtout pas oublier de lui donner (souvent) des nouvelles.

Wahiba a été ainsi été rappelée à l’ordre par sa mère : “Au printemps, nous sommes partis une semaine, avec un groupe de copains, faire du camping sauvage dans le centre de la France. Pas de chance, à ce moment-là, tout près de l’endroit où nous avions planté nos tentes, il y a eu des inondations qui ont fait couler beaucoup d’encre dans les journaux. Évidemment, nos téléphones portables captaient très mal en montagne et pour tout dire, nous n’avions absolument pas conscience de la gravité de la situation, si bien que je n’ai pas jugé utile de prévenir ma mère que tout allait bien. Au bout de quarante-huit heures, l’un de mes copains me dit, vraiment gêné : ‘Ma mère m’a demandé de te dire que si tu pouvais appeler la tienne, de mère, histoire qu’elle cesse de passer des coups de fil à la terre entière en annonçant qu’on a disparu, ce serait vraiment super…’ Paniquée par mon silence, elle avait carrément lancé la police à notre recherche…”

N’oublions pas : un petit coup de fil vaut beaucoup mieux qu’une grande humiliation !

À lire aussi dans ce dossier :

Cas n° 1 : quand ma mère devient une vraie “glue” en vacances

Cas n° 2 : quand ma mère la joue générale en chef en vacances