Quand tout le monde a quelque chose à reprocher à votre coloc

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Publié le 15/07/2013 par TRD_import_NinaKeller ,
Parfois, le problème est un peu plus sérieux, et les autres colocs sont d'accord avec vous pour dire que le quatrième larron est en train de déraper grave : il ne communique plus, ne fait plus son tour de vaisselle, ne paie pas sa part d'abonnement à Internet... Bref, pour les autres, ça devient invivable.

Dégonfler la baudruche

La règle d’or, c’est : agissez immédiatement ! Ne laissez pas la situation pourrir et se dégrader. Convoquez tous les membres de la coloc à un conseil extraordinaire, à la cuisine ou dans le salon.

Et parlez, dites ce que vous avez sur le cœur, en prenant soin de ne blesser personne. Racontez les événements de ces derniers temps en précisant que c’est votre point de vue, et en demandant à chaque coloc comment il a, lui, ressenti les choses.

Parler, ça fait du bien, et ça libère cette boule à l’estomac. Il y aura peut-être des énervements, des coups de gueule, mais au moins les choses seront dites et personne ne pourra faire genre « j’étais pas au courant ».

Et, si le ton monte, vous êtes plusieurs, le plus modérateur d’entre vous saura forcément calmer le jeu et faire descendre la tension. Maintenant que les choses sont dites, au moins, vous pouvez arrêter les fantasmes.

Les solutions : compréhension et charte de bonne conduite

Bon, c’est bien beau de déballer ses sentiments, mais après faut se bouger et trouver des solutions ! Si le coloc incriminé a agi de cette façon, c’est peut-être parce qu’il est en train de traverser une mauvaise passe.

La discussion, même si elle peut être violente sur le moment, lui donnera sûrement un petit coup de fouet et lui fera du bien. Essayez de l’aider et de l’encourager dans ses efforts. Au lieu de lui faire remarquer qu’il n’a toujours pas passé l’aspiro dans le salon, remerciez-le d’avoir étendu le linge commun…

Et sinon, établir une charte du bien-vivre ensemble, qui rappelle à tous les colocs leurs droits et leurs devoirs, ça peut paraître un peu procédurier, mais se révéler très utile !

En fait, tout dépend de l’esprit de la coloc. Parfois tout roule, ou quand il y a un pépin, les gens sont assez responsables pour en parler rapidement sans en faire tout un fromage. Parfois, par contre, les choses se disent moins facilement, les colocataires sont très différents les uns des autres et ce genre d’outil peut dépanner. À vous, ensemble, d’en imaginer les règles et, une fois écrite, affichez la charte sur le frigo.

Exemple de charte de colocation

En emménageant ici, on s’engage à :

– Payer sa part du loyer et des factures dans les délais demandés.

– Assurer son tour de ménage, nettoyer sa vaisselle sale et rincer la baignoire.

– Respecter la concentration et le sommeil des autres (pas de musique trop forte et pas trop de bruit en général).

– Demander aux autres si l’on peut se servir de quelque chose qui leur appartient.

– Avertir, dans la mesure du possible, lorsque des amis doivent passer à la maison, et ne pas les imposer trop souvent aux autres.

– Prévenir au moins trois mois à l’avance si l’on décide de quitter la coloc.

– Contribuer à la bonne humeur générale !

À rajouter, éventuellement, selon les colocs :

– Interdiction de fumer dans les pièces communes…

Et si c’est trop tard ?

Mais, parfois, les problèmes n’arrivent pas à se résoudre. Le coloc est parti dans son trip, il n’est plus du tout sur la même longueur d’onde que les autres, et au bout de quelques semaines ou mois d’essai, vous ne constatez aucune amélioration.

Dans ce cas-là, ça sera sans doute mieux pour tout le monde, et pour le coloc en question également, qu’il fasse ses bagages et aille régler ses problèmes ailleurs. Au moins pour un moment.

Ne le vivez pas comme un échec : la vie est compliquée, les rapports humains sont compliqués, et parfois les choses n’aboutissent pas toujours comme on le voudrait. Préserver le reste de la coloc, c’est aussi important. Si vous avez, vous, l’impression d’avoir agi avec modération et patience, sans lui faire de procès injuste, c’est le principal.

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