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La vérité : la raison et la croyance

Par La cellule contenu de l’Etudiant, publié le 17 décembre 2013
Durée de lecture : 
4 min

Fiche de révisions Baccalauréat technologique Philosophie

La vérité : la raison et la croyance

Définition

La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d’être raisonnable, dans le second cas. Descartes la nomme « le bon sens », qui est « la chose du monde la mieux partagée » : cela signifie que tout le monde la possède, dans les mêmes proportions. Elle est donc une capacité universelle.

La croyance représente une opinion souvent incertaine, par exemple lorsque nous croyons en la victoire de notre équipe sportive favorite. La croyance est plus largement une adhésion de notre esprit à une idée ou à des vérités qui ne sont pas démontrables. Elle relève du domaine de la foi ou des convictions, qui ne viennent pas de la raison mais de la sensibilité (sentiments ou sensation).

Problématique

Croyance ou raison représentent deux manières opposées de juger la réalité et de faire apparaître la vérité. Il y a un conflit entre les deux car la croyance, même lorsqu'elle est certitude, est subjective. Lorsqu'elle se transforme en dogme, elle devient selon le mot de Nietzsche « un ennemi plus redoutable que le mensonge » : on ne peut guère s'en débarrasser. L'homme habité par la croyance ressemble à ce prisonnier dont parle Platon, incapable de comprendre que ce qu'il tient pour réel ne sont rien d’autre que des ombres, des illusions. La croyance n'est-elle qu'une ignorance qui s'ignore elle même ? Seule la raison peut-elle alors la combattre et l'éliminer pour laisser place au véritable savoir ?

Un texte, un sujet de bac

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Questions

1. Dégagez la thèse principale du texte et les étapes de son argumentation.

2. Expliquez :
a. « leur désir immodéré des faveurs capricieuses du sort les ballotte misérablement entre l'espoir et la crainte » ;
b. « Si, par exemple, pendant que la frayeur les domine, un incident quelconque leur rappelle un bon ou mauvais souvenir, ils y voient le signe d'une issue heureuse ou malheureuse. »

3. Toute croyance est-elle un effet de l'incertitude ?