Portrait

Cette jeune chercheuse rend son sujet de thèse compréhensible en 180 secondes

Par Simon Challier, publié le 14 octobre 2014
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2 min

LES JEUNES ONT DE L'AVENIR ! À 26 ans, Marie-Charlotte Morin, jeune doctorante en biologie cellulaire à Strasbourg, a relevé le défi de faire comprendre son sujet de thèse au plus grand nombre en seulement 3 minutes. En septembre 2014, la lauréate du concours français "Ma thèse en 180 secondes" a décroché la 2e place de la finale internationale, à Montréal.

Faire comprendre au quidam son sujet de thèse en 3 minutes. Tel est le défi relevé par Marie-Charlotte Morin, arrivée en 2e position de la finale internationale "Ma Thèse en 180 secondes" le 25 septembre dernier à Montréal (Canada).

La doctorante en biologie du développement aime "cette idée de rendre accessible la recherche". Ce qui ne fait pas l'unanimité chez ses confrères. "‘Vous êtes juste un pitre’, m'a-t-on dit récemment. Pas sûre que cet exercice de vulgarisation me serve…", confie la strasbourgeoise, plutôt du genre à se plaire hors des cases. C'est en série économique et sociale, que la lycéenne a commencé à s'intéresser à la biologie. Après son bac, elle s'oriente en licence de biologie cellulaire et poursuit en master en biologie du développement, qu'elle décroche avec une mention bien.

"Au lycée, tous mes professeurs et conseillers d'orientation m'ont découragée de suivre cette voie, raconte la doctorante. On m'a fait comprendre qu'un bac général, c'était pas si mal pour une fille d'ouvrière. Heureusement, ma mère m'a poussée à y aller !" En thèse, ses recherches portent sur une cellule du rectum d'un ver devenue neurone. Pour le concours, elle en a fait l'allégorie humoristique de son parcours.


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