Témoignage

Grand oral : "C’est une bonne note facile"

Par Thibaut Cojean, publié le 25 juin 2021
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4 min

Après une semaine d’épreuves, les premiers candidats à avoir passé le grand oral soulignent la bienveillance des jurys et la simplicité de l’examen. Ils recommandent aux candidats de la deuxième semaine de venir bien préparés.

Le week-end siffle la mi-temps du grand oral. À la fin de la première semaine, des milliers de candidats au bac général et technologique ont déjà passé leur épreuve. Pour beaucoup, un oral assez simple à mener qui permet de finir l’année sur une note positive.

Jurys bienveillants

"Je n’étais pas du tout stressée, j’y suis allée un peu les mains dans les poches", avoue Léa. Cette élève de terminale STMG, "très à l’aise à l’oral", a rencontré son jury mardi après-midi. "Ils m’ont demandé sur quel sujet j’étais le plus à l’aise. J’en ai préféré un mais ils avaient l’air plus intéressés par l’autre."

La lycéenne a choisi de flatter l’intérêt du jury. Elle a "commencé à stresser pendant la préparation", qu’elle a mis à profit pour "remettre [ses] idées en place". Quelques dizaines de minutes plus tard, elle est satisfaite d’avoir "réussi à installer le dialogue" avec "un jury très bienveillant", et s’attend à une bonne note.

Mardi matin, Clara s’est, elle, rendue à son examen dans un état d’esprit différent : "C’était très stressant ! Je suis assez timide et je passais devant un jury inconnu." Interrogée sur son sujet préféré, elle s'est servi du temps de préparation pour faire un brouillon qu’elle n’a finalement pas utilisé, et pour dessiner une carte mentale à destination du jury, qui n’a pas posé de question dessus.

"Mes entretiens pour les écoles étaient plus pointilleux"

Le dialogue a plutôt tourné autour des connaissances et du cours, mais "pas de question piège". Sortie "soulagée" et "libérée d’une dose de stress", Clara a trouvé que son grand oral était "très bienveillant". Peut-être trop ? "Mes entretiens pour les écoles étaient plus pointilleux. Le grand oral est un peu faible pour se préparer aux oraux de l’enseignement supérieur", estime-t-elle.

Au contraire, Roman estime que ce grand oral a constitué un bon moyen de se préparer à ceux qui l’attendront l’année prochaine en classe préparatoire. Ayant passé son épreuve vendredi matin, le lycéen général a eu les retours de ses camarades avant de se présenter au centre d’examen. "J’étais un peu stressé car j’ai entendu dire que les profs essayaient de coincer les élèves", raconte-t-il.

Bien qu’il ne soit pas tombé sur sujet préféré, il a tout de même proposé un exposé "fluide" et a su répondre aux rares questions pointues. Il pense avoir une note suffisamment bonne pour valider sa mention "très bien".

L’importance de la préparation

La mention "très bien" de Jade sera elle aussi validée. Passée devant le jury mercredi matin, elle souligne la simplicité de l’épreuve. Après un exposé maîtrisé, elle a répondu à "des questions 'bateau' et de cours", émaillées de quelques passages un peu plus techniques. Elle a bénéficié d’un peu plus de temps de préparation : en discutant avec les autres candidats de son groupe et en recoupant leurs spécialités, elle a su quelques minutes avant de rencontrer le jury qu’elle ne pourrait être interrogée que sur l’une de ses deux questions.

Pour elle, "le plus dur, c’est de bien choisir son sujet". Une étape qui intervient bien en amont, et avec l’aide des professeurs. Bien préparé, le grand oral constitue donc une occasion d'obtenir "une bonne note facile".