Looks : les bonnes idées qu’ils ont ramenées de l’étranger

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Publié le 11/03/2013 par TRD_import_JessicaGourdon ,
*É tudier a l'etranger, c'est aussi se confronter a des codes vestimentaires nouveaux. Accessoires, types d'habits, marques locales : des etudiants nous racontent ce qu'ils ont observe aux quatre coins du monde et ce qu'ils ont ramene dans leurs valises. *

Chloé, 23 ans, New York (États-Unis) : « Du vintage »

Étudiante en master 2 de communication au Celsa (Paris 4), Chloé a réalisé un séjour d’échange de six mois à la City University de New York.

« À New York, les chemisiers, robes, t-shirts et accessoires vintage sont très prisés sur les campus, en particulier le kitsch années 80. Pour trouver les meilleures pièces, il faut écumer les friperies de Williamsburg, à Brooklyn. Toutes les filles de Manhattan – et les garçons, qui sont aussi stylés que les filles ! – y vont pour trouver la belle pièce de leur garde robe, des vêtements de tous les jours ou des déguisements.

La plus connue est Beacon’s Closet. Elle est souvent pleine de monde, mais on trouve toujours quelque chose. J’y ai déniché ces bottines années 80 vraiment originales, pour 17 €. Je les porte quand je ne vais pas loin de chez moi, car sinon bonjour les entorses ! Pour ne pas en faire trop, je les mets avec un jean slim et un t-shirt noir : comme ça, elles restent la pièce originale de ma tenue. »

Sébastien, 21 ans, Montréal (Canada) : « Une doudoune Canada Goose »

Après son bac, Sébastien a quitté sa Bretagne natale pour suivre ses études au Canada. Il est étudiant en relations internationales à l’Université de Montréal.

« Au Canada, les looks sont plutôt sportifs et plus décontractés qu’en France. Cela n’empêche pas une certaine excentricité, et les filles portent souvent des tenues colorées un peu kitchs, dégotées dans des boutiques vintage. L’hiver, la mode est dictée par un impératif : avoir chaud.

Depuis trois ans, un manteau a un succès phénoménal sur les campus : la doudoune Canada Goose, devenue ma meilleure amie. Elle était initialement fabriquée pour les expéditions dans l’Arctique. Avec son duvet en plume d’oie, c’est la Cadillac du manteau chaud. Je l’ai payée 350 €, mais durée de vie éternelle garantie. Elle est aussi idéale pour le ski.

Sinon, l’autre option populaire, ce sont les manteaux de l’armée canadienne, vendus dans les surplus. Ils sont très chauds et portent la feuille d’érable en écusson, ce qui fait toujours bien. »

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Mikael, 27 ans, Londres (Grande-Bretagne) : « Des chemises à carreaux et des fausses Wayfarer »

Après ses études d’ingénieur à Telecom Sud Paris, Mikael a suivi un master en télécommunications à UCL (University College of London).

« À l’University College, beaucoup d’étudiants mettent des chemises à carreaux manches longues, coupées slims, plutôt dans les tons rouges et bleus. La mode, c’est de les porter avec le bouton fermé jusqu’au cou. Et parfois avec un noeud papillon !

J’ai acheté plusieurs de ces chemises chez Ben Sherman, à TopShop ou à Primark, un magasin incontournable pour des fringues à la mode et pas chères.

Avec mes colocs, on les mettait le soir avec un jean et des fausses Ray-Ban Wayfarer, dont on enlevait parfois les verres. Pour quelques euros, on trouve ces lunettes dans toutes les couleurs, notamment dans les boutiques du quartier de Candem . Sinon, sur les campus, les étudiants n’hésitent pas à mettre les t-shirts et sweats de leur université. J’ai en ai ramené un, mais je ne l’ai mis qu’une fois, pour faire du sport ! »

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Emmanuelle, 24 ans, Delhi (Inde) : * »Des ballerines indiennes »*

Étudiante en master grande école à Rouen Business School, Emmanuelle a passé un semestre au Birla Institute of Management de Delhi.

« Dans l’école de commerce où j’étais en échange, les étudiants étaient habillés de manière assez stricte. Pour les garçons, pantalon et chemise, et pour les filles, une tunique mi-longue appelée kurta, avec un pantalon ou un legging. Mais cela n’empêchait pas les couleurs flashy , en particulier le rose bonbon et le vert pomme.

Au pied, la plupart portaient des ballerines. Elles sont différentes de celles que nous connaissons en France. Imaginez des babouches orientales en cuir, mais plus décolletées sur l’avant du pied, et ornées de broderies et de perles. On en trouve facilement dans les marchés de Delhi, pour moins de 10 €. Il est facile de les porter pour donner du relief à une tenue sobre, ou pour dédramatiser une tenue chargée en accessoires ou en couleurs. Dans tous les cas, c’est un joli moyen de donner une touche exotique à son look quotidien. »

Chloé, 23 ans, Medellin (Colombie) : « Des boucles d’oreilles ethniques »

Étudiante à l’école de management de Strasbourg, Chloé a étudié un an à l’université Eafit, à Medellin, en Colombie.

« Dans mon université, *les étudiants portaient des vêtements très basiques et sportswear *: un jean, une paire de running et un t-shirt. Le tout dans des marques américaines ou européennes comme Zara, Levi’s, Massimo Duti ou Adidas.

En revanche, pour sortir le soir, les looks des filles étaient plus sophistiqués qu’en France : maquillage très prononcé mais impeccable, faux ongles, dos nu ou débardeur sexy, et surtout plein de bracelets, colliers, serre-têtes fantaisie.

J’ai pour ma part ramené des boucles d’oreilles ethniques, à 3 € dans le quartier El Hueco , une immense fourmilière de petits magasins. »