Ces collégiens à qui l’école à distance réussit
Un autre rythme de travail, moins de stress, plus de temps pour apprendre, des professeurs plus attentionnés… Avec l’école à distance, certains collégiens se sentent progresser.
L’école à distance a réservé de bonnes surprises à Mayeul, 14 ans. "D’habitude, j’ai de très mauvaises notes en sciences. Mais en ce moment, je remonte", s’étonne cet élève de 3e dans un collège bordelais. De 10 de moyenne en mathématiques, il est passé à 15.
Des vidéos et des quiz
Mayeul a appris la trigonométrie avec les vidéos très populaires d’Yvan Monka, recommandées par son enseignante. Elles lui permettent de revenir en arrière quand il ne comprend pas, de faire des pauses et de mieux comprendre.
À la maison, Léna dit s’exercer plus en mathématiques. Avant, elle "lisait vite fait" sa leçon et faisait "un ou deux quiz, c’est tout". Aujourd’hui, elle refait ce qu’elle n’a pas compris. Résultat, elle a dépassé la moyenne dans cette matière.
Le succès des quiz, Marion, professeure d'histoire-géographie, l'a constaté dans sa classe de 4e. Elle compte en préparer davantage l'an prochain, pour aider ses élèves à réviser avant les contrôles.
Des élèves plus autonomes
Mayeul, comme Léna, est fier d’avoir appris à résoudre ses exercices sans aide. En classe, il lui arrive de ne rien faire en attendant que le professeur corrige au tableau. "À la maison, je suis obligé de chercher", constate-t-il. Le collégien s’attarde sur ce qui lui pose des difficultés et "à la fin, je retiens mieux."
Apprendre à son rythme
explique Marine. Ulysse, élève de 6e à Paris, préfère son nouveau rythme : "On peut faire nos devoirs dans l’ordre qu’on veut." César, en classe de 5e à Roubaix (59), a ainsi dégagé du temps pour travailler l’anglais, son point faible. Il a bénéficié de cours de soutien en effectif réduit avec un professeur de son collège et de l’aide de sa mère. "J'ai pu revoir les conjugaisons, la grammaire, ça va mieux maintenant", explique-t-il.
Une relation de confiance
"Il n’y a pas le prof qui passe derrière nous pour regarder la copie et nous mettre la pression, complète Mayeul, et les profs nous encouragent plus." Marine, enseignante de français, reconnaît avoir des attentions plus personnelles pour ses élèves. Une relation qu’elle compte poursuivre quand le collège rouvrira.
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