Fin mars, les sections Lettres et sciences du Snesup de l'UBO diffusaient un communiqué dans lequel les personnels se disaient "atterrés par les choix de communication du président de notre université", dans le cadre de l’affaire liée à la non-titularisation de Marie-Claude Lorne . En particulier, le syndicat dénonce "la mise en cause nominative d’un collègue, jeté en pâture à l’opinion publique, coupable désigné avant d’être jugé, au moyen d’un communiqué de presse d’une rare violence".
La responsabilité de saisir ou non la section disciplinaire incombait à Pascal Olivard, qui convoque alors le conseil d'administration sur le sujet. Pour Frédérique Plantevin, membre de la section locale du Snesup à l’UBO, "le président n’était ni obligé de consulter son CA, ni de suivre l’avis de celui-ci". Reste que Pascal Olivard s’est rangé à l’opinion des personnels, provoquant le mécontentement de Valérie Pécresse qui en appelle maintenant au recteur pour engager des poursuites.