Écoles doctorales : Supélec et Paris-SudOrsay unissent leurs forces

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L’arrêté du 7 août 2006 sur les écoles doctorales redessine progressivement les contours de la coopération entre universités et grandes écoles. Supélec et l’université de Paris-Sud ont signé fin octobre une convention de coaccréditation qui permettra à l’école d’ingénieurs d’inscrire des étudiants en thèse et de délivrer le diplôme de doctorat dans le cadre de l’école doctorale STITS (ED sciences et technologies de l’information des télécommunications et des systèmes ). Le partenariat entre les deux établissements est ancien : « Supélec dispose d’une véritable force de frappe en termes de recherche, explique Guy Vernet, directeur de l’école doctorale.

Environ 20 % de nos doctorants préparaient déjà leur thèse au sein des propres équipes de recherche de cet établissement. Ce sont précisément à ces étudiants que l’École supérieure d’électricité pourra désormais délivrer le diplôme de doctorat. » Cette convention constitue également une nouvelle étape en matière de gouvernance. Au sein du bureau exécutif, le directeur de l’école doctorale sera désormais nommé conjointement par les deux établissements. Il sera secondé par deux directeurs adjoints, codésignés, qui assureront en particulier la gestion des dossiers de thèse (inscriptions annuelles, procédure de soutenance).

« Mais, au-delà de ce partenariat scientifique et pédagogique, ce type de convention est aussi un signal fort envoyé en direction du monde industriel français, avec l’objectif à terme de favoriser la reconnaissance du doctorat dans les conventions collectives », relève Guy Vernet. À la condition, sans doute, que de telles coaccréditations se développent et que la méfiance réciproque entre les deux mondes s’atténue.

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