Crées en 1980, les ISEG sont aujourd’hui divisées, sur tous les sites, en trois filières (généraliste, communication-marketing, et finance), où se répartissent 4500 étudiants. A la rentrée 2011, l’ISEG deviendra un groupe divisé en trois écoles, avec des maquettes pédagogiques.
La première, baptisée ISEG Business School, reprendra les contours de l’ancien programme généraliste (« Sup »). « Notre objectif, pour cette école, est d’obtenir la reconnaissance et le visa de l’Etat », affirme Adrienne Jablanczy, directrice du groupe ISEG. La CEFDG, la commission qui décide d’attribuer ces différents « labels » aux écoles, a jusqu’ici toujours retoqué l’ISEG, notamment en raison de son organigramme particulier (trois filières, sept sites), "considéré comme un peu flou", indique Adrienne Jablanczy. "Ce sera sans doute plus facile d’obtenir le visa avec cette nouvelle organisation."
Passerelles vers l’ISG
Au niveau des contenus, l’ISEG Business School apportera quelques nouveautés. "L’axe de développement sera l’esprit d’entreprendre, avec un certain nombre de projets collectifs, comme la mise en place d’un observatoire d’analyse de la conjoncture économique." Les étudiants auront la possibilité, en fin de parcours, de bifurquer vers l’ISG, autre école de commerce du groupe Ionis, qui est visée et délivre un diplôme de grade master . Ils pourront aussi passer un double-diplôme en entreprenariat avec le Cnam.
La seconde école (ISEG Marketing and communication School) sera réorientée vers la communication web, le marketing en ligne et le community management. Enfin, la troisième (ISEG Finance School), sera internationalisée par rapport à la filière existante. Une troisième année à l’étranger sera introduite, ainsi qu’une summer school, et le volume de cours en anglais sera augmenté. « Pour ces deux écoles, notre objectif sera d’obtenir l’enregistrement au Répertoire national des certifications professionnelles », conclut Adrienne Jablanczy.
