Les étudiantes veulent toujours devenir maîtresse d’école

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Prédestinés, les étudiants en licence ? Ils étaient 125 000 à décrocher leur diplôme en 2005 et, sans surprise, 30 % proviennent d’un milieu de cadres, 16 % de professions intermédiaires et 11 % d’un milieu d’ouvriers : une répartition identique à celle des bacheliers entrant à l’université, est-il précisé dans une récente note de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) . Ces licenciés – dont huit sur dix sont détenteurs d’un bac général – font massivement le choix de poursuivre des études. 70 % s’inscrivent en master et 12 % en IUFM, avec des disparités selon les disciplines. Ainsi, les juristes et les économistes sont très peu présents en IUFM, tandis qu’un tiers des titulaires d’une licence de mathématiques se destinent à l’enseignement. En STAPS, les étudiants sont aussi nombreux dans les deux cursus, master et IUFM. Dans les autres filières, deux diplômés sur trois entrent en master. Ces disparités n’ont cependant plus lieu d’être pour les femmes, qui représentent deux tiers des diplômés. « Elles s’inscrivent plus souvent en IUFM et ce, quelle que soit la discipline dans laquelle elles ont obtenu leur licence », relèvent les auteurs. Elles représentaient près des trois quarts des inscrits en IUFM à la rentrée 2005. Et elles étaient « six sur dix à préparer le concours du premier degré pour enseigner en maternelle et primaire. C’est deux fois plus que les hommes, qui choisissent le secondaire. » C’est ainsi que les rêves des petites filles prennent corps à 23 ans et demi : l’âge moyen de l’obtention de la licence.

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