Indiscret. Institut Mines-Télécom : Mines ParisTech fait de la résistance

Céline Authemayou Publié le
Indiscret. Institut Mines-Télécom : Mines ParisTech fait de la résistance
En janvier 2015, Bercy a demandé aux écoles des Mines de faire évoluer leurs statuts. // ©  RGA/REA
Mines ParisTech refuse de devenir une école interne de l'Institut Mines-Télécom. Son conseil d'administration a voté le 8 décembre 2015, allant contre la volonté de son ministère de tutelle.

Sans grande surprise, c'est le "non" qui l'a emporté. Le conseil d'administration de Mines ParisTech s'est prononcé contre le changement de statut de l'établissement, le 8 décembre 2015. À une large majorité : 13 voix contre, 4 pour et 3 abstentions.

Un vote qui va à l'encontre du plan fixé par le ministère de l'Économie et des Finances, tutelle de l'établissement parisien. En janvier 2015, Bercy a demandé aux six écoles des Mines (Paris, Albi, Alès, Douai, Nantes et Saint-Étienne) placées sous sa coupe de faire évoluer leurs statuts pour devenir des écoles internes du grand établissement IMT (Institut Mines-Télécom). Avec pour échéance le 1er janvier 2017.

Si cinq écoles (Albi, Alès, Douai, Nantes et Saint-Etienne) se sont déjà prononcées en faveur de ce changement – les Mines de Nancy ne sont pas concernées, du fait de la tutelle "Enseignement supérieur" –, il ne manquait plus que Paris pour obtenir l'unanimité. Une unanimité mise à mal par ce dernier vote.

L'école d'ingénieurs parisienne, qui fait partie de PSL (Paris Sciences Lettres), s'était déjà fendue d'un vote négatif concernant un autre projet de regroupement en 2011 : Saclay.

Céline Authemayou | Publié le