C’est ce qui ressort de l’étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) parue cet été sur la session 2007 de ce cursus professionnalisant. Ainsi, en dépit de leur cote de popularité auprès des jeunes, les brevets de technicien supérieur voient leurs effectifs s’amoindrir : - 4600, soit une baisse de 3%, aux examens de juin 2007. Effet de la classe d’âge creuse qui les avait épargnés jusque-là ! En revanche, à l’instar de tout l’enseignement supérieur, les apprentis gagnent du terrain (+2500).
Les services attirent trois fois plus d'étudiants que la production
Par ailleurs, les spécialités de services raflent la mise dans le cœur des étudiants (avec le BTS management des unités commerciales en tête, crédité de 20 000 élèves), avec 115 000 inscrits contre 35 000 pour le secteur de la production. Un ratio donc de 3 pour 1, c’est sans appel !
Sans appel également la féminisation de certaines spécialités, comme coiffure, esthétique, secrétariat, bureautique ou encore travail social. En revanche, les filles sont très peu attirées par l’informatique (10%).
La moitié de bacheliers technologiques
En moyenne, un peu plus d’un candidat sur deux est détenteur d’un baccalauréat technologique. C’est bien, sans toutefois être exceptionnel pour une filière professionalisante conçue pour eux… même si leur taux de réussite atteint 68,7%, contre 79% pour les bacheliers généraux. Des statistiques à garder en mémoire au moment où Valérie Pécresse a pressé encore une fois les IUT de s’ouvrir davantage aux bacheliers technologiques.
Dernier enseignement à tirer : les établissements privés sous contrat enregistrent des taux de réussite supérieurs à leurs concurrents du public : 78,8% contre 76,3%. Autant de chiffres à même d’être utilisés au cours de la réforme des cursus professionnalisants courts, actuellement lancée.
