Classement 2020 des grandes écoles de commerce

Guillaume Lecompte Boinet Publié le
Classement 2020 des grandes écoles de commerce
HEC Paris conserve la tête du classement 2020 des grandes écoles de commerce. // ©  HEC
On a frôlé l’égalité en tête du classement 2020 des grandes écoles de commerce. HEC Paris et l’ESSEC sont en effet au coude à coude dans ce palmarès. Et la compétition est serrée, surtout en tête. Signe sans doute d’une montée en qualité des établissements.

La compétition fait rage entre les grandes écoles de commerce ! Les choix seront difficiles à faire entre ces 37 établissements. Dans notre classement 2020, HEC Paris et l’ESSEC sont en effet au coude à coude. Et il y a un certain resserrement des écarts, surtout dans la première moitié du classement. Signe sans doute d’une montée en qualité des meilleurs établissements. Le groupe de tête de notre palmarès change assez peu par rapport à l’an dernier, avec l’indétrônable HEC Paris, suivi de l’ESSEC, l’ESCP Business School et emlyon.

2261679-capture-d-e-cran-2020-02-06-a-12-39-21-original.png
2261679-capture-d-e-cran-2020-02-06-a-12-39-21-original.png ©

On a frôlé l'égalité entre HEC et l'ESSEC

La hiérarchie du top 5 des écoles n’a cependant pas bougé. On a néanmoins frôlé l’égalité entre les deux premiers du classement 2020, HEC Paris et l’ESSEC, qui sont au coude à coude avec 1 point de différence. L’école de Cergy-Pontoise cède un petit point sur le critère "exposition au multiculturalisme" (il est calculé à partir du nombre de nationalités différentes présentes chez les diplômés du programme et chez les professeurs).

C’est dans les places intermédiaires que des changements - parfois importants - interviennent : Grenoble EM perd 3 places tandis que la Nantaise Audencia en cède quatre. A l’inverse, Skema Business School et Rennes School of Business gagnent deux places. D’autres hausses sont à noter, comme celles de l’EMLV, de l’ISC Paris, de La Rochelle Business School et de l’ESDES Lyon, qui gagnent entre 4 et 5 places.

Resserrement des écarts

Par ailleurs, il y a un certain resserrement des écarts sur les dix premiers du palmarès : l’année dernière, une vingtaine de points les séparaient, alors que cette année, ce total est tombé à 15 points. Signe sans doute d’une montée en qualité des meilleurs établissements... et d’une compétition croissante entre les écoles de commerce.

Le panel d’écoles classées n’a quasiment pas changé par rapport à l’année dernière. Seule l’ESC Pau a disparu de notre classement. De même, la distribution des écoles entre celles qui intègrent leurs élèves en post-bac et celles après une prépa a peu changé : les post-bac sont au nombre de quatorze, et on les retrouve plutôt dans la deuxième moitié du palmarès.

La première post-bac du classement, l’IESEG, apparaît au 8e rang. Quant aux critères classants ils sont au nombre de quinze (voir méthodologie). A ce titre, les premières places sont trustées par des écoles affichant une grande régularité dans leur notation, sur la quasi-totalité des indicateurs. Ainsi, HEC, l’ESSEC ou l’ESCP Business School collectionnent les notes 5 (la plus élevée). HEC obtient même 5 à tous les critères classants, un sans-faute parfait.

Tout est relatif

La compétition - et la notation - se font les unes par rapport aux autres écoles. Un établissement qui perd des places n’est pas forcément "mauvais" : ce sont les autres qui ont progressé.

Le fait qu'une école de management appartienne à un groupe, comme l’INSEEC (groupe INSEEC U.) n’est pas une garantie absolue de réussite. Cependant, les synergies offertes par une grande structure peuvent être bénéfiques. Ainsi, Neoma BS, fruit d’une fusion en 2013 entre Reims Management School avec Rouen Business School, gagne cette année 6 points ce qui lui permet de s’accrocher à sa septième place. Les écoles de management issues de regroupements, comme Neoma, Skema, ou faisant partie d’un groupe, comme l’EMLV, tirent plutôt bien partie des synergies qu’elles ont créées.

Attention aux salaires

L’un des critères que vous regarderez en premier sera sans doute le salaire à la sortie, et trois ans après la diplomation. Cette donnée résulte d’une enquête réalisée par L’Etudiant pendant l’été 2019, auprès des anciens pour les promotions 2018 et 2015. Il y a forcément des biais, notamment sur le nombre de répondants (plus ou moins nombreux) et sur les niveaux de rémunérations. C’est une tendance, et pas forcément le salaire gravé dans le marbre. D’autant que les rémunérations varient aussi selon les secteurs et les métiers, voire les pays d’exercice.

Guillaume Lecompte Boinet | Publié le