Dans sa nouvelle stratégie, l'IMT s'engage à relever "les défis majeurs" liés aux transitions

Clément Rocher Publié le
Dans sa nouvelle stratégie, l'IMT s'engage à relever "les défis majeurs" liés aux transitions
L'IMT présente sa stratégie à cinq ans. // ©  IMT
A travers sa nouvelle stratégie d’ensemble 2023-2027, l'Institut Mines-Télécom s'affirme en tant qu'acteur engagé sur les transitions industrielles, numériques et écologiques, et reconnu de l’écosystème européen.

Structurer une offre de formation tout au long de la vie via une approche par compétences, diversifier le profil des étudiants, renforcer sa présence en Europe, notamment au sein du réseau T.IM.E Association (Top International Managers in Engineering)... Tels sont les principaux objectifs de l'IMT (Institut Mines-Télécomm) pour sa nouvelle stratégie à cinq ans. Une stratégie, réfléchie de manière collective avec l'ensemble des écoles d'ingénieurs du réseau, qui vise à relever "les défis majeurs dans les domaines industriels, technologiques, économiques, écologiques et sociétaux au service de la société."

IMT s'affirme comme un groupe d'écoles pour construire un avenir durable

Dès cette année, l’Institut Mines-Télécom souhaite se positionner en tant qu’acteur majeur de l’enseignement supérieur pour construire un avenir durable et répondre aux défis d’aujourd’hui au niveau national et international. Un positionnement en résonnance avec sa raison d'être : "Ensemble pour imaginer et construire un avenir durable et former ses acteurs."

Si cette stratégie est structurée à l'échelle du groupe, chaque école membre de l’Institut Mines-Télécom élabore en parallèle son plan stratégique en lien avec son propre développement et en cohérence avec les objectifs d’ensemble.

Devenir un acteur du développement économique national et régional

Parmi les axes forts de sa stratégie, l’Institut Mines-Télécom souhaite structurer des partenariats, à l’échelle des territoires, de la France et de l’Europe pour créer des écosystèmes performants. "Nous sommes présents avec nos écoles en région, dans les territoires. Nous avons ce besoin d’apporter des solutions innovantes aux entreprises", soutient Odile Gauthier, directrice générale de l’IMT.

Le groupe souhaite notamment répondre aux attentes des entreprises en misant sur la formation professionnelle et tout au long de la vie pour répondre aux besoins de croissance et actualiser les besoins en compétences des entreprises, notamment dans le domaine de l’industrie. L’institut cherche ainsi à structurer une offre de formation, dans une approche généralisée par compétences, et débouchant sur une certification.

Diversifier les sources de recrutement

L'institut Mines-Télécom souhaite également accroître son attractivité auprès des étudiants notamment en diversifiant le profil de ses étudiants, par l’ouverture de voies de recrutement complémentaires aux classes préparatoires, via les admissions sur titre et l’étude de l’amplification du post-bac.

De plus, afin de répondre à l’augmentation des besoins prévus en ingénieurs et managers, l’IMT cherche aussi à faire face à la réforme des BUT. Le réseau envisage ainsi de développer des formations en apprentissage sur des filières spécifiques telles que la cybersécurité ou encore la santé numérique. À l’heure actuelle, 30% des étudiants sont en apprentissage.

Un positionnement européen accru et élargi pour l'IMT

Membre de l’académie franco-allemande pour l’industrie du futur avec la Technische Universität München (TUM), l’établissement souhaite franchir un nouveau cap et jouer un rôle majeur sur la scène européenne.

L’Institut Mines-Télécom va dès cette année renforcer sa présence au sein du réseau T.IM.E Association (Top International Managers in Engineering) avec l’entrée d’IMT Atlantique. Mines Saint-Etienne était membre du réseau depuis 2021. Seules neuf écoles en France en sont membres parmi la cinquantaine d’universités et d’écoles scientifiques qui font partie de ce réseau dans le monde.

L’Institut Mines-Télécom souhaite également développer son ouverture à l’international et l’interculturalité en accueillant davantage de professeurs et d’étudiants venant de l’étranger sur ces campus. L’établissement va notamment se pencher sur la tarification des masters internationaux. "On constate une compétition pour le recrutement des talents au seins de nos écoles membres. Il faut qu’on maintienne cette qualité d’admissibilité pour attirer davantage de talents", ajoute Odile Gauthier.

Clément Rocher | Publié le