Etudiants étrangers : l'impact de la mobilisation universitaire à Tours et Poitiers

Philippine Arnal Publié le

Pendant le long blocage des universités, planning de rattrapage, dates des examens retardées et suivi personnalisé n’ont pas toujours compensé les absences d’enseignements. « Nous sommes allés à la rencontre des étudiants (plus de 500) pour savoir où en était chacun d’eux pour les aider à s’organiser avec des cours délocalisés, en ligne et des projets tutorés », explique Sylvie Crochet responsable des relations internationales à l’université de Tours.

Faire revenir les étudiants l’année suivante

L’inquiétude pour les universités les plus touchées reste de ne pas voir revenir ces étudiants l’an prochain. A Tours, le personnel pédagogique a travaillé pour maintenir la confiance et le sentiment d’être encadrés chez les étudiants, en élaborant des « programmes à la carte », en organisant des cours de rattrapage et des week-ends culturels chargés. Pour préserver les relations à l’international, le président a prévenu par lettre les partenaires du début du blocage, ses services les informant ensuite par e-mail sur la situation de leurs étudiants. L’université Rabelais pense ainsi avoir préservé son image.

A Poitiers en revanche, le pessimisme est de mise. « L’absence de cours ne peut être compensée, affirme Murielle Taillet, responsable des relations internationales. Certains étudiants sont repartis dans leur université pour être sûrs de finir leur année. Il a fallu négocier avec nos partenaires américains pour que les modalités d’obtention des diplômes soient remplies. Les étudiants rentreront à la date prévue avec leurs notes, mais nous savons que les effectifs des étudiants américains seront inférieurs l’an prochain. »

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