Financial Times : HEC et l'Essec restent sur le podium du classement des masters en management 2020

Guillaume Mollaret Publié le
Financial Times : HEC et l'Essec restent sur le podium du classement des masters en management 2020
HEC et l'Essec restent sur le podium du classement du Financial Times des masters en management. // ©  Charles Platiau / REUTERS
Le Financial Times inscrit 21 écoles françaises dans son Top 90. HEC et l'Essec restent sur le podium des masters en management. Neoma est la première école française en région.

Les années se suivent et se ressemblent pour HEC et l'Essec. Les deux écoles de commerce franciliennes sont, comme l’an dernier, sur le podium du classement des Masters en management publié par le Financial Times, le 28 septembre 2020. Elles arrivent juste derrière l’université suisse St Gallen qui truste la première place pour la dixième année de rang.

Des salaires à plus de 100.000 dollars

Le principal critère de valorisation, parmi les 17 pris en compte par le quotidien économique britannique, est le salaire pondéré, en fonction du secteur d’activité, après trois ans (20%), suivi de la hausse de salaire de l'alumni (10%).

Concernant les salaires trois ans après la sortie d’école, HEC et l'Essec figurent respectivement à la 8e et 9e positions avec des rémunérations annuelles de 107.050 dollars et 102.086 dollars. C’est quasiment deux fois plus que le salaire présenté par les diplômés après leur sortie de l’EM Normandie Business School (55.221 $), 80e école de ce classement.

A noter que la perspective de progression de ce salaire est particulièrement élevée pour un alumni d’HEC puisqu’elle s’établit à +79%, contre +32% à l’Institut Mines Telecom, 62e du classement des Masters en management du FT.

21 écoles françaises dans le top 90

En tout, ce sont 21 écoles de commerces françaises figurent dans ce top 90, contre 25 l’an dernier. A noter que Neoma Business School (28e) et l’emlyon (29e) progressent fortement dans ce classement où elles figuraient respectivement à la 43e et 40e place il y a un an.

Autre performance notable, celle enregistrée par Excelia Group (La Rochelle) qui, en progressant de 18 places fait son entrée dans le Top 50 des masters en management. L’école doit cette avancée à la spectaculaire valorisation des salaires à trois ans des diplômés après leur arrivée sur le marché du travail qui passe de 53.600 dollars par an en moyenne à 60.400 dollars.

Les masters en management, valeur refuge ?

Au-delà de ces données chiffrées, "cette année a été un tournant pour les masters en management", estime le Financial Times. "La pandémie n'a fait qu'augmenter l'intérêt pour les masters en management", abonde Tim Mescon, vice-président exécutif et directeur général, Europe, Moyen-Orient et Afrique, d'AACSB. "À l'échelle mondiale, nous assistons au même phénomène que nous avons vu en 2008-2009 lorsque la crise financière a provoqué le dernier effondrement mondial des marchés et en parallèle un regain d'intérêt pour ces masters", poursuit-il.

Par ailleurs, en pleine crise sanitaire, les classements seront inspirés de prendre dorénavant en considération l’agilité des établissements dans leur capacité à dématérialiser leur offre pédagogique. En effet, les possibilités d’effectuer un ou plusieurs semestres à l’étranger peuvent être compromis en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19.

A ce titre, les business schools françaises se démarquent d'ores et déjà. Certaines, comme l'Ieseg ou encore l'ESCP, investissent massivement dans des équipements hybrides. D'autres, comme HEC et Rennes BS, sont passées en cette rentrée universitaire à des cours 100% en ligne après la fermeture de leurs campus. Elles tiennent là sans doute un facteur nouveau d’attractivité.

Guillaume Mollaret | Publié le