Jean-François Mazoin et Jean-Paul Vidal attendent cette date avec « impatience » : mardi 10 novembre 2009, à midi, les responsables de l’Assemblée des directeurs d’IUT (ADIUT ) et de l’Union nationale des présidents d’IUT (UNPIUT ) sont reçus par la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse.
L’enjeu de cette rencontre pour les IUT (Instituts universitaires de technologie) : obtenir un arbitrage sur leur positionnement dans le cadre des universités autonomes . Les directeurs d’instituts réclament le maintien de leur autonomie de gestion et, faute de solution immédiate, « une mesure d’urgence pour 2010 », à savoir le retour momentané au fléchage de leurs moyens financiers et humains.
Les directeurs d'IUT s'invitent à l'Assemblée nationale
Des directeurs d’IUT, chef de départements et directeurs des études de 75 IUT, soit plus de 600 personnes, sont attendus devant l’Assemblée nationale à 13h30. Après les députés, une rencontre avec les groupes politiques du Sénat est prévue à 16 heures.
Selon l’ADIUT, 59 IUT sur 116 auraient des difficultés avec leur université de rattachement : « refus du Contrat d’objectifs et de moyens, centralisation des fonctions et budgets, ponctions financières, prélèvement de personnels, voire remise en question des diplômes… ». Un état des lieux qui « choque » la Conférence des présidents d’université (CPU). Celle-ci doit mettre en ligne cette semaine un tableau comparé des moyens des IUT en 2008 et 2009, montrant que ces derniers ont non seulement été maintenus après le défléchage mais « ont souvent été en augmentation ».
Aller plus loin
Voir le billet IUT : le grand malaise , publié sur le blog Gaïa universtas consacré à l'enseignement supérieur et la recherche.
