L’ESSEC est-elle en passe de gagner son pari ? Le tapage médiatique autour de la sortie du classement des masters in management du Financial Times , a fait passer presque inaperçu en France un autre ranking prestigieux, sorti le même jour : celui du Wall Street Journal . L’autosatisfaction générale n’a d’ailleurs pas complètement fait illusion : les françaises étaient sept à être classées en 2005 dans la première édition du classement européen des masters du FT, puis onze en 2006 et treize en 2007 – HEC en tête. Le quotidien américain, concurrent du britannique, recense quant à lui chaque année les business schools préférées des recruteurs au niveau mondial. Or, l’ESSEC – et au premier chef son programme grande école –, y figure pour la première fois cette année... à la 7e place, entre Columbia University et Technologico de Monterrey, devançant HEC (9e place) et l’INSEAD (15e place). La performance est d’autant plus marquante que le WSJ, en n’admettant que trois écoles françaises dans ses rangs, ne peut guère être suspecté de francophilie. « La présence de l’ESSEC MBA dans ce ranking le hisse sans ambiguïté au niveau des grands programmes MBA internationaux », se réjouit-on à Cergy-Pontoise. L’ESSEC, pénalisée dans les classements britanniques par le choix de qualifier son programme grande école comme un MBA et non comme un simple master, trouve sa reconnaissance outre-Atlantique.
L’Essec MBA consacré à New York
La personnalité du jour
Étienne Peyrat
Directeur de Sciences po Lille
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