Classement international des universités : la Commission européenne lancera un appel d'offres fin 2008

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La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est revenue à la charge sur le classement européen des universités, lors de la Conférence sur les indicateurs de comparaison internationale, le 13 novembre 2008. Nouveauté de taille : l’Union européenne reprend le flambeau. « La donne a changé parce qu’on a réussi à convaincre la Commission qu’elle pouvait faire un acte fort », s’est réjouie Valérie Pécresse.

Un appel d’offres pour un classement international

Un appel d'offres sera lancé par la Commission d’ici à la fin de l’année, à destination des différents « réseaux » susceptibles d’établir ce classement européen des universités mondiales. Ambitieux et international, ce « classement de Bruxelles », qui devrait voir le jour au plus tard en 2010, pourra rivaliser avec le palmarès de Shanghai pour rehausser l’image et l’attractivité des établissements européens. Et favoriser la mobilité européenne.

Ranking ou mapping ?

Le choix est fait, ce sera les deux. Multidimensionnelle, l’évaluation se fera au niveau des établissements, des composantes (formation et recherche) et des disciplines. « Une véritable cartographie des disciplines en Europe » permettra aux étudiants de choisir leur parcours de formation. La Commission n’est encore qu’un premier pas. Pour la ministre, il reste à convaincre l’ensemble des partenaires européens « qu’ils n’ont pas à redouter ce classement » et « qu’ils seront tous gagnants ». Son argumentaire est clair : « Nous pouvons continuer à subir la parution de classements que nous avons toutes les raisons du monde de contester » ou alors « faire entendre notre voix ». La France, en tout cas, a fait entendre la sienne.

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