"Les manuels scolaires peuvent permettre de faire la paix ou au moins de l’asseoir, une fois la diplomatie passée ? Peuvent-ils contribuer au “dialogue interculturel” ou à l'écriture d'une histoire scolaire commune, après que la guerre a quitté les préoccupations les plus immédiates ? Dites rapidement, ce sont les questions qui ont été posées à Zagreb il y a dix jours de cela, à des historiens ou didacticiens de l'histoire venus de Croatie, de Serbie, Bosnie, Slovénie mais aussi de France et d’Allemagne.
Le colloque s’intitulait plus sobrement “Comment enseigner la construction européenne à l’heure de l’intégration des pays d’Europe du Sud-Est”. Avec un sous-entendu constant dans les débats sur comment parvenir à une histoire partagée malgré les déchirements traumatiques yougoslaves. Avec l’idée implicite aussi qu’à écrire un récit commun ou partagé, on pourra dessiner un futur commun de paix..."
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